AprĂšsque vous ayez rempli le questionnaire, vous le remettrez Ă  l’appariteur. Tout le monde se tait aprĂšs que le chef a pris la parole. AprĂšs qu’il eut donnĂ© ses ordres, il s’offrit un moment de repos. AprĂšs que le soleil se soit couchĂ©, nous rentrons au camp sans tarder. Personne ne parle aprĂšs qu’elle a pris la parole ! RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats Il y a des jours comme ça oĂč tout va de travers ! Un polar extrĂȘmement original, rythmĂ© et plein d'humour de Jean-Hugues Oppel. Simon, le pĂšre de Mehdi, s'Ă©tait donnĂ© un objectif en apparence facile Ă  atteindre aller chercher comme promis son fils Mehdi Ă  l'Ă©cole aprĂšs la cantine, Ă  14 heures. Mais sa voiture tombe en panne, le bus a un retard phĂ©nomĂ©nal, il y a trois quarts d'heure de queue Ă  la poste, une cliente du cordonnier a emportĂ© par mĂ©garde ses chaussures, laissant Ă  la place ses escarpins talons aiguille. Et tout cela n'est rien, car c'est lorsqu'il arrive Ă  sa banque que les ennuis vont vraiment commencer pour le pĂšre de Mehdi ! Lire plusexpand_more Titre Aller chercher Mehdi Ă  14h EAN 9782748511246 Éditeur NATHAN Date de parution 02/04/2012 Format ePub Poids du fichier 890 kb Protection Filigrane numĂ©rique L'ebook Aller chercher Mehdi Ă  14h est au format ePub protĂ©gĂ© par Filigrane numĂ©rique check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Pourmarcher avec des bĂątons Ă  Lille,: rendez-vous avec vos coachs : - le lundi, de 14h00 Ă  15h30, au dĂ©part du ColysĂ©e Ă  LAMERBSART (parking gratuit Ă  proximitĂ©), pour une marche nordique (3) en compagnie de Julien - le mardi, de 13h30 Ă  15h pour une marche nordique (2-3) rĂ©servĂ©e aux Seniors (60 ans et plus) encadrĂ©e par GrĂ©gory .Rendez-vous sur face
En ParentalitĂ© Positive, plutĂŽt que de chercher Ă  tout prix Ă  dĂ©truire les mauvais penchants » de nos enfants, Ă  supprimer leurs mauvais comportements », nous essayons plutĂŽt de dĂ©couvrir les causes profondes qui entraĂźnent ces comportements. Faire disparaĂźtre la cause d’un comportement inappropriĂ©, c’est souvent faire disparaĂźtre ce comportement !Et en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la cause, l’élĂ©ment dĂ©clencheur, d’un comportement qui nous dĂ©range colĂšre, caprice, dispute entre frĂšre et sƓur etc
, c’est tout simplement un besoin non satisfait. Les enfants sont comme nous ils sont mĂ©contents lorsqu’un de leurs besoins essentiels n’est pas satisfait
 la diffĂ©rence c’est qu’eux ont encore beaucoup de mal Ă  gĂ©rer cette frustration. Etre Ă  l’écoute de son enfant, et connaĂźtre ses besoins fondamentaux vous permettra de dĂ©nouer de nombreuses satisfaits = comportement adĂ©quatL’équation est simple Un enfant dont les besoins ne sont pas satisfaits va chercher Ă  les satisfaire par un autre moyen
 souvent par un comportement inappropriĂ© pleurs, colĂšres, cris etc., alors qu’à l’inverse, un enfant dont les besoins sont comblĂ©s se sent bien intĂ©rieurement, adopte des comportements plus adaptĂ©s et coopĂšre bien plus ses besoins
 et avoir conscience des nĂŽtresConnaĂźtre les besoins fondamentaux de votre enfant vous aidera Ă  mieux dĂ©celer ceux qui ont besoin d’ĂȘtre comblĂ©s, afin d’éviter qu’il ait recours Ă  des comportements dĂ©rangeants ou inacceptables pour avant cela, il est important de prĂ©ciser qu’en tant que parent, nous transmettons inconsciemment Ă  nos enfants nos propres besoins insatisfaits. Si votre rĂ©servoir d’amour est rarement plein pour reprendre l’expression chĂšre Ă  Isabelle Filliozat, votre enfant aura lui aussi du mal Ă  remplir le sien correctement. Prendre conscience de nos propres blessures, de nos propres manques et essayer de se rĂ©parer soi-mĂȘme, est souvent un prĂ©alable indispensable avant d’espĂ©rer obtenir des rĂ©sultats sur notre Ă  ses besoins ne veut pas dire ĂȘtre Ă  son entiĂšre disposition »D’ailleurs rĂ©pondre aux besoins n’impose pas de ne plus respecter les vĂŽtres ! Il est d’ailleurs important que votre enfant sache que vous aussi avez des besoins. Il est tout Ă  fait capable de le comprendre et apprendra petit Ă  petit Ă  les respecter. Lorsque vous rentrez du boulot et que vous avez besoin de calme, vous pouvez parfaitement expliquer Ă  votre petit que vous aimeriez vous reposer 15 minutes dans le calme avant de le rejoindre pour jouer avec aussi Ă  ne pas confondre besoin et dĂ©sir !Chercher Ă  rĂ©pondre aux besoins de son enfant ne veut pas dire cĂ©der Ă  tous ses dĂ©sirs ». Les dĂ©sirs sont des moyens de rĂ©pondre aux besoins
 et nos enfants sont trĂšs imaginatifs, ils ont des dĂ©sirs aussi multiples que fantaisistes ! Souvent ces dĂ©sirs ne sont simplement pas rĂ©alisables ou ne nous conviennent pas ; Il est alors important de chercher le “besoin non satisfait” qui se cache derriĂšre le dĂ©sir, afin de proposer Ă  l’enfant des alternatives raisonnables » pour satisfaire son Souvent, Lou avant de dĂźner nous rĂ©clame des gĂąteaux. Elle dĂ©sire » des gĂąteaux, mais son besoin non satisfait c’est tout simplement la faim » Ă  son Ăąge, il est parfois difficile d’attendre jusqu’à l’heure du dĂźner. Comme il n’est pas question pour nous de lui donner des sucreries avant de passer Ă  table, nous lui proposons gĂ©nĂ©ralement un bout de pain
 qu’elle accepte sans problĂšmes, oubliant son dĂ©sir de d’un besoin Le besoin est l’exigence destinĂ©e Ă  combler un dĂ©ficit de l’organisme besoins primaires ou ressenti comme nĂ©cessaire Ă  l’existence matĂ©rielle ou 16 besoins fondamentauxLes besoins de base Le besoin de sĂ©curitĂ©. C’est Ă  travers les interdits, les frustrations, les limites, les rĂšgles, que nous donnons Ă  l’enfant le sentiment de sĂ©curitĂ©, mais aussi les bonnes bases de la besoin de stabilitĂ© des horaires fixes, des routines rĂ©guliĂšres, une ambiance sereine Ă  la maison et des rĂ©ponses besoin de boire et de se nourrir. L’alimentation joue un rĂŽle essentiel dans l’établissement de la relation affective notamment les premier mois pendant l’allaitement ou les biberons. Plus tard, lorsque l’enfant Ă©prouve le besoin de manger avec ses mains, il est important de le laisser faire, car cela rĂ©pond Ă  un besoin d’exploration et lui permet de dĂ©velopper son sens du toucher
 c’est aussi pour lui une source de besoin de dormir et surtout de voir son rythme de sommeil respectĂ©. Lorsque ce rythme est perturbĂ©, il engendre non seulement un dĂ©sĂ©quilibre nerveux avec des inĂ©vitables troubles du comportement, mais des troubles de la croissance il a Ă©tĂ© prouvĂ© une relation entre la le sommeil et la sĂ©crĂ©tion de l’hormone de croissance. Bien dormir permet Ă  l’enfant de bien grandir ! Comme les adultes cependant, les enfants peuvent ĂȘtre de petits et des gros dormeurs. Les besoins de sommeil sont variables mais voici quelques repĂšres ! o Nouveau nĂ© 20 heures o De 1 Ă  3 ans 15 heures 12 heures par nuit + 3 heures de sieste o De 3 Ă  6 ans 12 heures 10 heures par nuit + 2 heures de sieste o Vers 10 ans 10 heures o Adolescent 8 ou 9 heures o Adulte 7 Ă  8 heuresLe besoin d’ĂȘtre propre. Les pratiques d’hygiĂšne corporelle le change, le bain, le brossage de dents etc
 assurent Ă  l’enfant une bonne santĂ©, le confort et la dĂ©tente du corps. Elles leur donnent aussi les premiers points de repĂšres quand elles s’insĂšrent Ă  une routine » quotidienne et leur offre des moments forts de dĂ©couvertes l’eau, le savon, les bulles, le chaud, le froid etc..Le besoin de communiquer et ce dĂšs la naissance ou mĂȘme avant. Vous pouvez lire Ă  ce sujet notre dossier Comment communiquer avec son bĂ©bĂ© – partie 1 et partie besoin d’ĂȘtre respectĂ© dans son rythme de dĂ©veloppement. Nos attentes se doivent d’ĂȘtre rĂ©alistes, en fonction de son stade de dĂ©veloppement psychomoteur, affectif et social pour tout savoir de ces Ă©tapes, tĂ©lĂ©chargez notre guide gratuit au bas de l’article.Le besoin d’apprendre et de jouer d’apprendre en jouant. Notre rĂŽle de parent est plus de prendre appui sur le dĂ©sir d’apprendre de l’enfant, en lui offrant un environnement favorable un espace, un mobilier, un matĂ©riel jeux, jouets etc. adaptĂ© Ă  ses besoins du moment et Ă  ses compĂ©tences, plutĂŽt que de chercher Ă  le diriger dans son apprentissage en lui imposant telle ou telle activitĂ©. DĂ©couvrez les activitĂ©s pour bĂ©bĂ© de moins de 6 besoin d’explorer, de dĂ©couvrir, d’expĂ©rimenter, d’observer. L’enfant a besoin de s’approprier l’environnement dans lequel il vit, pour maĂźtriser progressivement ses besoin de plaisir pour passer Ă  l’action, pour apprendre et s’éveiller, l’enfant doit avoir envie de faire ».Le besoin de sorties. Les sorties, les promenades Ă  pied, avec une belle poussette pour les plus petits, en vĂ©lo avec les plus grands etc., sont bĂ©nĂ©fiques Ă  l’enfant. Elles lui procurent l’air et le soleil dont il a besoin pour ĂȘtre en bonne santĂ© l’oxygĂ©nation stimule les dĂ©fenses de l’organisme et favorise l’appĂ©tit et le sommeil, et lui donnent surtout l’occasion de connaĂźtre un univers diffĂ©rent d’autres lieux, d’autres personnes, d’autres enfant besoins affectifs Le besoin d’ĂȘtre aimĂ©, inconditionnellement, pour ce qu’il besoin d’attention l’enfant doit savoir que nous sommes Ă  son Ă©coute et que c’est important pour nous qu’il aille bien dĂšs les premiers mois. Pour cela, il existe de nombreuses activitĂ©s pour nouveau-nĂ© qui lui permettront de se dĂ©velopper dans les meilleures besoin d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© pour ses besoin du respect de sa nature, de sa personnalitĂ©, de ses goĂ»ts, de son dĂ©sir de faire ou de ne pas faire, de ses capacitĂ©s etc. Nous vous suggĂ©rons la lecture de cet excellent article de Catherine Dumonteil-Kremer Poser les limites respectueusement , en dix pointsLe besoin d’accompagnement de soutien, d’encouragement, de compliment descriptif !, de rituel qui l’aide Ă  franchir certaines Ă©tapes sĂ©paration, couchĂ©, naissance d’un petit frĂšre ou d’une petite sƓur etc..Pour conclure, notez bien que tous ces besoins sont plutĂŽt faciles » Ă  satisfaire, Ă  partir du moment oĂč nous avons dĂ©cidĂ© de donner plus de poids Ă  la relation, au bien ĂȘtre et Ă  l’écoute des besoins des autres
 plutĂŽt qu’à la satisfaction immĂ©diate des dĂ©sirs, prĂŽnĂ©e par notre sociĂ©tĂ© de vous pensez que cet article pourrait profiter Ă  d’autres parents, n’hĂ©sitez pas Ă  le partager en utilisant les boutons Facebook, Twitter ou Google+ ci-dessous !
Allerchercher Mehdi à 14 heures Oppel, Jean-Hugues Policier Roman Mini syros - Polar 3 / 5 1 vote 3.8 / 5 1920 votes 1 Quel souci change l'emploi du temps de Simon ? Il a raté son train. Le métro est en grÚve. Sa voiture ne démarre pas. 2 De quoi est-il témoin ensuite ? D'un enlÚvement. D'un meurtre. D'un braquage. 3
POCKET Chichois de la rue des Mauvestis HACHETTE Bibliobus “Le Moyen Âge” Philippe Auguste La quĂȘte du Graal Robin des bois Paris au Moyen Âge Bibliobus “Les Temps Modernes” Louis XIII et Richelieu Les trois mousquetaires Don Quichotte La plante tueuse Bibliobus “Le XXe siĂšcle” Dans les tranchĂ©es Jean Moulin Ah ! La belle vie ! Un enlĂšvement programmĂ© FLAMMARION 21 contes de Provence Double meurtre Ă  l’abbaye MANGO Hector et l’Archange de Chihuahua SYROS Aller chercher Mehdi Ă  14 heures Armand chez les Passimpas Armand dur Ă  cuire ! Armand et le commissaire Magret Aubagne la galĂšre Avec de l’ail et du beurre Chacun voit Mehdi Ă  sa porte CƓur de pierre Crime caramels DĂ©pĂȘche-toi tonton ! J’ai tuĂ© mon prof ! Jambon, fromage et potiron La [
] GALLIMARD EnquĂȘte au collĂšge Kamo et moi Le petit Prince LIRE C’EST PARTIR 20 000 lieues sous les mers A l’assaut de la forĂȘt interdite A rebrousse temps Aguri et le vieil homme qui faisait fleurir les cerisiers Ali Baba et les quarante voleurs Alice Baba et les 40 korrigans Amis d’un jour Amoureux, moi Jamais Antoine et les yeux rouges Au secours, je suis [
] Je vous propose le joli tableur que j’utilise pour le suivi du rallye lecture. Il me permet
 De noter les points obtenus par les Ă©lĂšves pendant le rallye lecture. De noter les questionnaires qui ont Ă©tĂ© Ă©chouĂ©s par les Ă©lĂšves. D’obtenir un rĂ©capitulatif des livres lus et des points obtenus, semaine aprĂšs semaine. D’obtenir un [
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] Un condensĂ© des rĂšgles du rallye lecture, Ă  travers un affichage Ă  la maniĂšre de Pennac les droits du rallye lecteur. Navigation des articles
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DĂ©couvrezALLER CHERCHER MEHDI A 14 HEURES (9782748511130) - OPPEL, JEAN-HUGUES chez . L'Apostrophe Epernay; phone 03 26 55 59 20; access_time Du mardi au 1. Contexte3 3 Cette Ă©tude est rĂ©alisĂ©e avec l’appui de l’AUF Projet Restice 2008-2010. 4 Charte nationale d’éducation et de formation [ 1La rĂ©forme de l’enseignement universitaire4 au Maroc, introduite en 2003, et le programme d’urgence initiĂ© en 2009 ont, tous les deux, mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de recentrer l’acte d’enseignement sur l’apprenant, sur les compĂ©tences Ă  acquĂ©rir par ce dernier et sur l’intĂ©gration progressive des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement. Mais leur opĂ©rationnalisation n’a pas tenu compte des spĂ©cificitĂ©s du contexte, ni du vĂ©cu des apprenants et des enseignants, ni de leurs reprĂ©sentations. 2Les enseignants des universitĂ©s marocaines continuent, dans leur majoritĂ©, Ă  se reprĂ©senter l’universitĂ© comme un espace rĂ©servĂ© exclusivement Ă  la transmission des savoirs. L’instance de l’étudiant semble n’avoir d’existence Ă  leurs yeux qu’en fonction de ce rapport triangulaire entre enseignant, savoir et Ă©tudiant. La fonction d’apprentissage n’est pas encore reconnue, et celle de l’apprenant non plus. 3Cette situation rĂšgne dans une universitĂ© qui accuse un retard important par rapport aux modes de communication quotidienne marquĂ©s par l’usage Ă  grande Ă©chelle des technologies de l’information et de la communication. Ce retard ne concerne pas le niveau des Ă©quipements ou de l’encadrement technique, mais il se rapporte essentiellement Ă  l’appropriation pĂ©dagogique de ces technologies et Ă  leur adoption comme vecteur de formation et d’accĂšs aux savoirs pour les Ă©tudiants. 4Une sĂ©rie de recherches menĂ©es, ces derniĂšres annĂ©es, sur l’utilisation des TIC dans l’universitĂ© marocaine a montrĂ© d’une part, que si 83 % des Ă©tudiants interrogĂ©s ont dĂ©jĂ  fait usage de ces technologies Ă  des fins de divertissement et/ou de communication interpersonnelle, ils les ont rarement utilisĂ©es comme outil d’apprentissage. D’autre part, les pratiques pĂ©dagogiques Ă  l’universitĂ© ne tiennent pas encore compte de cette situation ni de l’évolution des usages sociaux des TIC. Comme pour toute innovation et surtout dans un milieu universitaire, nous pensons qu’il s’agit d’un problĂšme de reprĂ©sentations et d’appropriation de ces technologies par les diffĂ©rents acteurs, en premier lieu les Ă©tudiants. 5Pour accompagner les rĂ©formes engagĂ©es au niveau de l’enseignement supĂ©rieur, crĂ©er une nouvelle dynamique et amener les Ă©tudiants Ă  s’approprier les TIC comme outil d’apprentissage, il Ă©tait nĂ©cessaire d’articuler les pratiques des enseignants avec les espaces et outils technologiques les plus porteurs de sens pour les apprenants. Ceci passe par un changement des reprĂ©sentations des acteurs de l’enseignement supĂ©rieur et des pratiques pĂ©dagogiques. 6Pour y contribuer, nous avons menĂ© une expĂ©rience d’intĂ©gration des TIC en formation au sein des universitĂ©s d’Oujda et de MeknĂšs. Notre souci principal Ă©tait d’Ɠuvrer pour Ă©tablir une certaine continuitĂ© entre le vĂ©cu des apprenants et l’universitĂ©, et arriver, ainsi, Ă  modifier les reprĂ©sentations des acteurs quant Ă  l’usage des TIC dans le contexte Ă©ducatif. 7Cette initiative avait pour but aussi d’ouvrir un dĂ©bat sur les reprĂ©sentations et attitudes quant aux rĂŽles des diffĂ©rents acteurs et des outils mis en Ɠuvre au sein de l’universitĂ©. Il s’agissait, en d’autres termes, d’amener les enseignants et les responsables Ă  s’interroger sur l’usage et l’appropriation pĂ©dagogique des TIC dans l’enseignement supĂ©rieur. En effet, l’introduction des TIC en formation et en Ă©ducation pourrait assurer le rĂŽle de vecteur d’innovation, de modernisation des systĂšmes Ă©ducatifs et du dĂ©veloppement humain et durable du Maroc et des pays du sud en gĂ©nĂ©ral. 8Pour mettre en Ă©vidence le bien-fondĂ© de cette hypothĂšse, nous avons soumis Ă  l’observation une sĂ©rie de modules de formation conçus selon une modalitĂ© hybride, de niveaux Licence et Master. 9Ce travail prend sens par rapport Ă  cette situation. Il porte sur l’analyse d’une expĂ©rience d’utilisation des plateformes dans l’enseignement supĂ©rieur. L’accent est mis sur les effets et les indices d’appropriation de ces outils technologiques par les Ă©tudiants. L’utilisation d’une plateforme comme espace d’apprentissage dans trois formations de l’universitĂ© d’Oujda et de celle de MeknĂšs, intervient dans ce contexte. Cette initiative avait une double visĂ©e initier les acteurs de l’enseignement supĂ©rieur Ă  une nouvelle perception et Ă  de nouvelles fonctions de l’outil technologique, et dĂ©velopper une pĂ©dagogie active appropriĂ©e Ă  ce contexte. 10Dans cette Ă©tude exploratoire, nous ne procĂ©derons pas Ă  une analyse systĂ©matique de ces formations. Nous nous limiterons simplement Ă  une sĂ©rie d’observations et d’hypothĂšses relatives aux perceptions et appropriations de la plateforme par les Ă©tudiants. 2. ExpĂ©rimentation 11L’expĂ©rience soumise Ă  l’analyse a impliquĂ© trois groupes d’étudiants, et concernĂ© deux niveaux de formation en utilisant la plateforme Univ-R CT deux formations du niveau Master 2006-2009 DESA en linguistique appliquĂ©e et TIC Groupe I constituĂ© de 20 Ă©tudiants. Master en Didactique et communication 2006-2010 Groupe II qui comprend 16 Ă©tudiants ; une formation du niveau licence licence professionnelle en management du tourisme » 2006-2008 Groupe III composĂ© de 28 Ă©tudiants. 12AprĂšs une mise Ă  niveau technique consistant Ă  initier les apprenants Ă  l’informatique de base et Ă  l’usage des diffĂ©rents outils de la plateforme, nous sommes passĂ©s Ă  la phase de l’utilisation pĂ©dagogique en expĂ©rimentant trois modules relevant de la formation initiale. Nous avons optĂ© pour le prĂ©sentiel enrichi ou le mode hybride Charlier, Deschryver & Peraya, 2006 en articulant des activitĂ©s prĂ©vues Ă  distance au travail rĂ©alisĂ© en prĂ©sentiel, en tenant compte des spĂ©cificitĂ©s des Ă©tudiants, de leurs modes d’apprendre et du contexte d’insertion de la formation. Bien que le changement soit important aussi bien pour l’apprenant que pour l’enseignant, ce mode n’est pas en totale rupture avec les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. Il permet, dans un souci d’innovation, d’articuler les activitĂ©s pĂ©dagogiques en mode asynchrone et les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en mode synchrone Ă  travers les sĂ©ances de cours assurĂ©es en prĂ©sentiel de maniĂšre complĂ©mentaire Garrison & Kanuka, 2004. 13Pour mener Ă  bien cette premiĂšre expĂ©rience d’intĂ©gration des TIC Ă  la formation universitaire dans les universitĂ©s d’Oujda et de MeknĂšs, nous avons procĂ©dĂ© en 4 Ă©tapes Formation des enseignants 14Deux ateliers de formation de trois jours chacun, ont Ă©tĂ© organisĂ©s au profit d’un groupe de 14 enseignants. La formation a portĂ© sur la valeur ajoutĂ©e des TIC en formation universitaire, les Ă©tapes de dĂ©veloppement et d’utilisation d’un cours en ligne, les mĂ©thodes pĂ©dagogiques actives intĂ©grant les TIC et d’autres aspects de lintĂ©gration des TIC en milieu universitaire. Dans le cadre de ces ateliers, les enseignants ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  s’exercer en structurant et en implĂ©mentant une partie de leur cours sur la plateforme. PrĂ©paration des modules 15Trois modules ont Ă©tĂ© choisis Ă  l’initiative des enseignants voulant expĂ©rimenter in vivo l’utilisation d’une plateforme comme espace de formation et d’apprentissage. Ces enseignants ont pris en charge eux-mĂȘmes la structuration et l’implĂ©mentation de leurs cours et des exercices sur la plateforme. Prise en main 16AprĂšs inscription des Ă©tudiants des trois groupes un groupe par module sur la plateforme et constitution des Ă©quipes, les Ă©tudiants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de deux heures chacune, de prise en main de la plateforme et de l’explicitation des consignes du travail individuel et collaboratif Ă  distance huit sĂ©ances pour le groupe I et deux sĂ©ances pour les groupes II et III. A noter que les consignes de travail Ă©taient dĂ©posĂ©es dans l’espace rĂ©servĂ© Ă  chaque Ă©quipe constituĂ©e de quatre Ă©tudiants et explicitĂ©es lors de la sĂ©ance de dĂ©marrage de l’expĂ©rience. Organisation de la formation 17La formation a durĂ© trois mois et a Ă©tĂ© planifiĂ©e avec des diffĂ©rences importantes entre le Groupe I et les deux autres groupes. Le Groupe I avait droit Ă  une seule sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel de deux heures. Le reste des activitĂ©s s’est fait Ă  distance. Les groupes II et III ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une sĂ©ance hebdomadaire de deux heures de cours, soit 4 sĂ©ances par mois. 18Du point de vue de l’encadrement, les enseignants impliquĂ©s dans l’expĂ©rience ont adoptĂ© un mode d’accompagnement rĂ©actif dans la mesure oĂč aucune sĂ©ance de tutorat n’a Ă©tĂ© programmĂ©e. Ils ont prĂ©fĂ©rĂ© rĂ©pondre aux sollicitations des Ă©tudiants. Les trois groupes d’étudiants avaient reçu les mĂȘmes consignes relatives Ă  l’utilisation des outils de la plateforme. Comme les Ă©tudiants impliquĂ©s dans ces formations n’avaient aucune expĂ©rience dans le travail collaboratif, nous avons constituĂ© les Ă©quipes sur la base de leurs affinitĂ©s personnelles. Le but est d’assurer les meilleures chances de rĂ©ussite au travail collaboratif qui demeure la valeur ajoutĂ©e la plus importante de l’utilisation d’une plateforme de formation. 3. Cadre thĂ©orique et mĂ©thodologique 19Compte tenu de la complexitĂ© de la situation et des faits analysĂ©s, nous avons optĂ© pour une approche plurielle traitant les rĂ©alitĂ©s analysĂ©es selon trois points de vue complĂ©mentaires 5 Cette approche est inspirĂ©e de l’analyse catĂ©gorielle et des modes d’infĂ©rence dĂ©veloppĂ©s par C. S ... une perspective dĂ©ductive mettant en Ɠuvre les acquis de la recherche en technologies Ă©ducatives5 ; une perspective inductive qui permet de donner du sens aux donnĂ©es recueillies en fonction du contexte et du cadre conceptuel mobilisĂ© dans cette Ă©tude ; une perspective dite abductive Balat, 1992 qui permet d’émettre des hypothĂšses explicatives des situations qui paraissent prĂ©senter un Ă©cart par rapport aux normes et aux pratiques habituelles. 6 L’appropriation est un procĂšs, elle est l’acte de se constituer un soi
Quel que soit le type d'u ... 20Cette recherche s’inscrit dans le cadre des Ă©tudes axĂ©es sur les usages des TIC, dĂ©terminĂ©s par les reprĂ©sentations et comportements des usagers Breton & Proulx, 2002, et met l’accent sur les effets de l’appropriation6 des outils mis en Ɠuvre. Ce choix thĂ©orique donne une place importante aux approches qualitatives Ă  travers la mĂ©thode de l’entretien semi-directif qui permet de faire Ă©merger les motivations, les valeurs et les reprĂ©sentations des acteurs reconnus comme position de rĂ©fĂ©rence. Analyser les usages et les phĂ©nomĂšnes d’appropriation d’une plateforme d’enseignement Ă  distance, c’est mettre en Ă©vidence ce que les apprenants font des outils de la plateforme dans leur processus d’apprentissage 21Pour le recueil des donnĂ©es analysĂ©es dans cette Ă©tude, nous avons eu recours Ă  deux outils complĂ©mentaires. D’abord les donnĂ©es de l’archive et les traces des activitĂ©s d’apprentissage sur la plateforme. Il s’agit surtout des statistiques sur les connexions, l’historique des discussions, des activitĂ©s d’apprentissage et des actions des Ă©tudiants et des enseignants sur la plateforme. Ensuite des entretiens semi-directifs avec les Ă©tudiants pour obtenir des informations complĂ©mentaires et comprendre certains faits, situations et attitudes relatifs Ă  l’expĂ©rience. 22Se pose alors la question du positionnement du chercheur par rapport aux faits et aux sujets observĂ©s. Certes, la scientificitĂ© est souvent associĂ©e dans une vision positiviste Ă  l’objectivitĂ© qu’assure le rapport d’extĂ©rioritĂ© adoptĂ© par le chercheur, et Ă  l’outillage mĂ©thodologique et scientifique qui balisent les frontiĂšres entre le sujet-chercheur et les sujets de l’observation. 23Dans le cas Ă©tudiĂ© ici, l’association de la formation Ă  la recherche nĂ©cessite une implication plus ou moins directe du chercheur-formateur Ă  travers le contact Ă  distance et en prĂ©sentiel avec les Ă©tudiants, Ă  travers les choix opĂ©rĂ©s au niveau conceptuel et mĂ©thodologique, et Ă  travers le processus de collecte des donnĂ©es et de l’analyse des rĂ©sultats. Pour en attĂ©nuer les effets subjectifs, l’implication du chercheur est encadrĂ©e par l’usage d’outils permettant de recueillir des donnĂ©es objectives tout en Ă©tant impliquĂ©s dans l’expĂ©rience comme acteur de formation, en vue d’avoir un regard de l’intĂ©rieur sur les faits Ă©tudiĂ©s. 4. RĂ©sultats 24L’observation des donnĂ©es recueillies permet d’avancer les constats suivants 25En partant du nombre de connexions, de frĂ©quence d’accĂšs et d’actions rĂ©alisĂ©es sur la plateforme, nous remarquons que le groupe I manifeste un plus grand intĂ©rĂȘt pour l’utilisation de la plateforme en Ă©tant plus prĂ©sent sur la plateforme. L’implication des deux autres groupes est moins importante. Les Ă©tudiants des deux derniers groupes se sont limitĂ©s Ă  la phase de dĂ©couverte avec un nombre limitĂ© de connexions. 26Du point de vue de l’intensitĂ© de l’activitĂ© d’apprentissage sur la plateforme, les Ă©tudiants du groupe I arrivent en tĂȘte avec une moyenne de 20 connexions par Ă©tudiant par mois contre 14 connexions pour le groupe II et une moyenne de 2 connexions pour le groupe III. La majoritĂ© des Ă©tudiants de ce dernier groupe semble accĂ©der Ă  la plateforme plus par curiositĂ© que pour apprendre. 27En termes de catĂ©gories, les Ă©tudiants ayant utilisĂ© le plus frĂ©quemment la plateforme pour rĂ©aliser leurs tĂąches ou communiquer avec leurs pairs sont ceux qui avaient des difficultĂ©s Ă  ĂȘtre prĂ©sents sur le campus universitaire. La plateforme a permis, dans ce cas, Ă  vaincre la distance qui sĂ©pare les Ă©tudiants des espaces instituĂ©s de transmission et de production des savoirs. 7 Ceci n’est pas une exception, cette observation confirme la forte prĂ©sence des filles dans les Ă©co ... 28Du point de vue du genre, les filles7 sont plus nombreuses Ă  se connecter et Ă  manifester une plus grande motivation pour utiliser et s’approprier les diffĂ©rents outils de communication de la plateforme en vue d’appendre. Appropriation des outils de la plateforme 29En termes du type d’usages, la plateforme a Ă©tĂ© utilisĂ©e essentiellement comme outil et espace de communication avec l’enseignant. Les Ă©changes ont portĂ© sur les problĂšmes techniques rencontrĂ©s par les Ă©tudiants problĂšmes de connexion, accessibilitĂ© des outils, etc. ; les difficultĂ©s relatives aux consignes de travail ; les problĂšmes relationnels au sein du groupe ; les difficultĂ©s de comprĂ©hension relatives au contenu de la formation ; les dates de remise des travaux. 30Cette centration sur la relation enseignant/Ă©tudiants et les aspects transmissifs de la communication s’est faite au dĂ©triment du travail de collaboration et d’échange de productions au sein du groupe d’étudiants ayant participĂ© Ă  l’expĂ©rimentation. 31Quant Ă  l’activitĂ© des apprenants sur la plateforme, elle n’est pas de la mĂȘme intensitĂ© qu’on l’aurait souhaitĂ©. Mais, elle offre de nombreux indices permettant aux chercheurs de proposer une Ă©valuation plus ou moins objective de l’expĂ©rimentation des formations mises en ligne. Nous pourrions ainsi y relever l’absence de traces dans l’historique des rĂ©unions synchrones, comme indicateur des difficultĂ©s des apprenants Ă  communiquer entre eux, sur les questions relatives au cours et Ă  dĂ©velopper un travail collaboratif consĂ©quent ; les fonctions de dĂ©pĂŽt et de consultation ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans une certaine mesure, mais le versionnage et le commentaire des documents dans les espaces collectifs n’ont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s comme prĂ©vu ; les espaces de dĂ©pĂŽt des travaux n’ont pas Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la remise des travaux exigĂ©s par les enseignants. Les Ă©tudiants du groupe I ont envoyĂ© leurs travaux par e-mail, ceux du groupe II ont optĂ© pour la version papier, alors que les Ă©tudiants appartenant au groupe III ont remis leurs travaux sur CD-ROM ; la messagerie intĂ©grĂ©e Ă  la plateforme n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e, non plus. Outils de communication et de collaboration 32En analysant les donnĂ©es de l’expĂ©rience du point de vue communicatif, il s’est avĂ©rĂ© que la communication verticale entre enseignants et Ă©tudiants a relativement bien fonctionnĂ©, en particulier pour les apprenants du groupe I. Ces derniers ont communiquĂ© avec l’enseignant grĂące Ă  la plateforme autour des consignes et des questions techniques en prenant l’initiative de solliciter l’enseignant autant que faire se peut. Par contre, la communication au sein du groupe II Ă©tait trĂšs limitĂ©e, mis Ă  part quelques mails Ă©changĂ©s par des Ă©tudiants qui habitaient Ă©loignĂ©s les uns des autres. 33Si la communication entre les membres du groupe I a portĂ© sur le contenu de la formation, les modalitĂ©s de rĂ©alisation de l’activitĂ© et sur le projet qui leur est demandĂ© Ă  rĂ©aliser, les apprenants des groupes II et III se sont limitĂ©s Ă  des questions techniques se rapportant aux problĂšmes de connexion, d’inscription ou d’accĂšs aux diffĂ©rents espaces de la plateforme. 34En ce qui concerne la communication synchrone, elle s’est limitĂ©e Ă  la messagerie instantanĂ©e qui avait pour objectif de supporter des Ă©changes en apartĂ© entre apprenant et enseignant et rarement entre apprenants. Aucune rĂ©union synchrone n’a eu lieu. Les Ă©tudiants interrogĂ©s justifient cette absence par 8 Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en 2008 auprĂšs des Ă©tudiants de l’universitĂ© Mohamed Premier Oujda dans ... des problĂšmes d’accĂšs Ă  l’internet. En effet, seuls 21% des Ă©tudiants8 concernĂ©s ont une connexion internet Ă  domicile, des problĂšmes de connexion certains Ă©tudiants n’ont pas acquis les compĂ©tences techniques requises pour accĂ©der Ă  la plateforme ; l’incompatibilitĂ© des emplois du temps ; l’absence d’initiatives contraignantes de la part du tuteur ; les sĂ©ances du prĂ©sentiel qui leur suffisaient pour communiquer directement avec l’enseignant. 35En termes de collaboration, les trois groupes ont certes Ă©tĂ© initiĂ©s au travail collaboratif en prĂ©sentiel, mais cette initiation n’a pas Ă©tĂ© mise Ă  profit pour mener des travaux Ă  distance mettant en Ɠuvre les diffĂ©rents outils de la plateforme en vue de rĂ©aliser les tĂąches communes. Tutorat 36L’encadrement des Ă©tudiants est l’une des conditions clĂ©s de la rĂ©ussite des formations hybrides ou Ă  distance. Étant isolĂ©s spatialement et socialement, les Ă©tudiants ont besoin d’un accompagnement appropriĂ© pour vaincre les diffĂ©rentes distances. En ce sens, le tuteur est prĂ©sentĂ© comme une personne ressource ». Lebel et Michaud 1989conçoivent le tutorat comme une fonction d’encadrement, de nature professionnelle inscrite dans une perspective pĂ©dagogique et revĂȘtant, en raison de son rapport individualisĂ©, un caractĂšre privilĂ©giĂ© qui tient compte de l’expĂ©rience trĂšs diversifiĂ©e de chacun des Ă©tudiants » Lebel et Michaud, 1989. Pour B. Olivier, le tutorat serait une rĂ©ponse Ă  la dispersion gĂ©ographique, une rĂ©ponse aux Ă©checs et aux abandons et de maniĂšre moins courante comme une nouvelle dĂ©finition de la professionnalitĂ© enseignante » Ollivier, 1992. 37Dans l’expĂ©rience analysĂ©e dans ce travail, le tutorat ne semble pas occuper une place de choix dans le dispositif de formation mis en place. En effet, la mise en ligne du contenu et des ressources pĂ©dagogiques a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en fonction d’un scĂ©nario d’apprentissage de type hybride. Le scĂ©nario d’encadrement a Ă©tĂ© limitĂ© aux sĂ©ances prĂ©sentielles. 38InterrogĂ©s sur ce point, les Ă©tudiants ont mis l’accent sur l’absence d’un encadrement explicite qui aurait pu les assister dans la prise en main technique de la plateforme et dans la rĂ©alisation de leurs travaux. Il en ressort que l’outil technologique et l’encadrement prĂ©sentiel n’ont pas pu compenser l’absence d’un tutorat Ă  distance. 39En effet, l’expĂ©rience a tentĂ© de mettre en place un scĂ©nario d’encadrement proactif, mais les attentes des Ă©tudiants Ă©taient autres, ils avaient exprimĂ©s le souhait d’ĂȘtre accompagnĂ©e rĂ©guliĂšrement sur la plateforme. 40L’enseignant, en fonction de tuteur, ne semble pas avoir assumĂ© les fonctions de conseiller mĂ©thodologique, de mĂ©diateur, d’incitateur et de catalyseur qui devraient favoriser le travail collaboratif pour de meilleures performances. Celui-ci, contrairement Ă  ce qui Ă©tait prĂ©vu dans le scĂ©nario d’encadrement, avait choisi la modalitĂ© rĂ©active comme stratĂ©gie d’accompagnement Ă  distance des Ă©tudiants en s’attendant Ă  ce que les Ă©tudiants le sollicitent. Cette dĂ©cision semble partir de l’hypothĂšse selon laquelle les Ă©tudiants des niveaux avancĂ©s seraient suffisamment autonomes pour se prendre en charge sans une prĂ©sence continue d’un tuteur. 5. Discussion et perspectives 41La question de dĂ©part Ă©tait de savoir comment les Ă©tudiants qui dĂ©couvrent pour la premiĂšre fois les technologies de l’information et de la communication comme vecteurs de formation, s’approprient-ils les outils d’une plateforme d’enseignement Ă  distance. Cette question qui renvoie Ă  une problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale dans quelle mesure, les outils technologiques pourraient-ils ĂȘtre sources d’innovation pĂ©dagogique et facilitateurs d’accĂšs aux savoirs ? 42Les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont certes des indicateurs intĂ©ressants qui nous informent sur le type d’appropriation que se font les Ă©tudiants d’une plateforme dans un dispositif hybride, mais ils ne sauraient nous donner une image assez prĂ©cise de la situation sans d’autres recherches menĂ©es avec d’autres catĂ©gories d’étudiants et dans d’autres contextes, en ayant recours Ă  d’autres modes d’enquĂȘte et de recueil de donnĂ©es. 43Notons toutefois que l’appropriation des outils de la plateforme, prise dans son sens gĂ©nĂ©ral, ne s’est pas faite en fonction des possibilitĂ©s qu’elle offre, ou en fonction des scĂ©narios pĂ©dagogiques standards de la formation Ă  distance. Mais, elle a pris forme en fonction de l’expĂ©rience collatĂ©rale Peirce, 1978 des Ă©tudiants, c’est-Ă -dire en partant de leur vĂ©cu, de leur histoire et de leurs habitudes d’apprentissage. 44La diffĂ©rence significative entre les trois groupes, en termes d’appropriation de la plateforme s’explique par plusieurs facteurs concernant, en particulier, le contexte d’apprentissage et les scĂ©narios pĂ©dagogiques mis en Ɠuvre. 45Si les Ă©tudiants du Groupe I ont utilisĂ© massivement la plateforme, c’est parce la formation subie met l’accent sur les activitĂ©s d’apprentissage et l’enseignant s’est mis en retrait en n’assurant qu’une sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel. D’autre part, les Ă©tudiants se sentaient plus autonomes quant Ă  l’usage des outils de la plateforme. Chez ces Ă©tudiants, la plateforme semble cesser de fonctionner comme Ă©cran, pour permettre un meilleur accĂšs aux contenus et fonctions de communication qu’elle est censĂ©e assurer aux usagers. 46Le groupe I avait bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de prise en main et de familiarisation avec la plateforme, Ă©talĂ©es sur quelques semaines. Ce travail prĂ©paratif leur a facilitĂ© l’appropriation des outils du dispositif, mais il leur a permis aussi de s’imprĂ©gner de la rationalitĂ© propre Ă  l’usage des technologies de l’information et de la communication en enseignement. La rĂ©flexion et le questionnement sur les outils de formation qui accompagnent l’usage des TIC ont permis aux Ă©tudiants de ce mĂȘme groupe de profiter au maximum du dispositif de formation offert Ă  travers la plateforme. 47Les Ă©tudiants, membres des groupe II et groupe III qui paraissaient moins enthousiastes pour un travail Ă  distance, bĂ©nĂ©ficiaient d’une sĂ©ance de prĂ©sentiel hebdomadaire, un face Ă  face avec l’enseignant qui leur assure une communication directe et interactive. Ainsi, les besoins en communication semblent satisfaits dans l’immĂ©diatetĂ© de la rencontre avec l’enseignant. Ces Ă©tudiants semblent rĂ©duire le dispositif d’enseignement mis Ă  leur disposition Ă  sa seule dimension transmissive leur facilitant l’accĂšs aux savoirs mis Ă  leur disposition sur la plateforme. La valeur ajoutĂ©e du dispositif techno-pĂ©dagogique en termes de travail collaboratif, d’organisation/planification et d’individualisation du processus d’apprentissage est minorĂ©e, voire ignorĂ©e. 48Du point de vue de l’encadrement des Ă©tudiants Ă  distance, les enseignants avaient optĂ© pour une modalitĂ© rĂ©active laissant l’occasion aux Ă©tudiants d’exprimer leurs besoins. Cette modalitĂ© aurait Ă©tĂ© plus efficace, si le travail collaboratif avait Ă©tĂ© initiĂ© correctement et si le scĂ©nario pĂ©dagogique avait Ă©tĂ© conçu sur la base d’une mĂ©thode pĂ©dagogique active et collaborative. 49Les espaces du groupe et des Ă©quipes n’ont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s convenablement. La socialitĂ© rĂ©gissant le groupe classe ne semble pas avoir d’effet sur le parcours d’apprentissage des Ă©tudiants concernĂ©s. Une modalitĂ© d’encadrement proactive, soutenue d’une activitĂ© interactive sur la plateforme, aurait permis aux Ă©tudiants de dĂ©velopper des compĂ©tences sociales et vivre la formation en communautĂ© d’apprentissage. 50Il ressort de ce qui prĂ©cĂšde que l’initiation des Ă©tudiants Ă  l’utilisation de la plateforme est dĂ©terminante dans l’appropriation de ses outils en situation de formation. Mais elle demeure insuffisante sans un accompagnement technique, mĂ©thodologique et pĂ©dagogique tenant compte des vrais besoins des Ă©tudiants, tout au long de la rĂ©alisation des modules implĂ©mentĂ©s sur une plateforme d’enseignement Ă  distance. 51Le scenario d’apprentissage constitue l’épine dorsale d’un environnement de formation Depover, Quintin & De LiĂšvre, 2003 et constitue un fil conducteur pour les apprenants et les enseignants. L’absence d’un scĂ©nario d’apprentissage et d’un scĂ©nario d’accompagnement explicites a limitĂ© l’usage des outils de communication sur la plateforme que ce soit entre l’enseignant et les Ă©tudiants ou entre ces derniers. Ce qui s’est traduit par l’absence d’un cadre commun et d’un espace formatif Bourdet, 2007 entre apprenants et formateurs, et, donc, d’une vĂ©ritable collaboration au sein des Ă©quipes d’étudiants. En effet, la formation Ă  distance n'est certainement pas qu'une “mise en ligne” de contenus, mais bien la conception d'une nouvelle forme d'apprentissage utilisant des outils innovants, certes, mais nĂ©cessitant aussi une nouvelle conception des interactions entre formateurs, apprenants, outils, contenus
 » Merle & YerlĂšs, 2002. 52La conception d’un scĂ©nario d’apprentissage, en prenant en considĂ©ration les caractĂ©ristiques individuelles des Ă©tudiants et leur maniĂšre de rĂ©agir aux scenarios proposĂ©s et en tenant compte de leurs reprĂ©sentations, peut guider efficacement la conception des activitĂ©s d’apprentissage Brassard & Daele, 2003 et guider les apprenants dans la rĂ©alisation des activitĂ©s en consĂ©quence. Ceci faciliterait non seulement laccompagnement des Ă©tudiants via la plateforme mais aussi les aiderait Ă  utiliser et Ă  s’approprier efficacement les outils mis Ă  leur disposition. 53Comme le notent DemaiziĂšre et Courd-Monoury 2003, ces outils ou les mĂ©dias ne sont pas de simples vĂ©hiculaires des savoirs, mais ils en dĂ©terminent l’appropriation par les apprenants. Comme l’affirme Jacquinot 2002 les systĂšmes de communication Ă©ducative mĂ©diatisĂ©e articulent du technique, du social et du symbolique et ces interrelations obligent Ă  repenser la relation pĂ©dagogique et, en consĂ©quence, la formation de ceux qui auront Ă  la maĂźtriser ». 54Il est ainsi possible d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la formation en transformant les distances, perçues comme des inconvĂ©nients, en moteur de changement des attitudes et des habitudes d’apprentissage. Il serait possible d’utiliser une plateforme comme espace structurant des rapports existant entre l’enseignant et l’apprenant et des performances de l’enseignant et de l’apprenant. Les deux protagonistes sont ainsi appelĂ©s Ă  interagir en fonction d’une rationalitĂ© dĂ©terminĂ©e qui fait dĂ©faut dans les formations classiques dĂ©terminĂ©es par les aspects individuels caractĂ©risant chaque situation de communication. 55L’autre aspect concerne l’effet Ă©quilibrant de la plateforme entre les trois instances enseignant, savoir, apprenant. Une vĂ©ritable intĂ©gration de l’outil en question comme dispositif de communication et de formation nĂ©cessite une prise de conscience de ces dimensions qui sont en rapport avec les modalitĂ©s de constitution du sujet dans un espace virtuel. 6. Conclusion 56Cette expĂ©rience rĂ©alisĂ©e dans un contexte marocain a, certes, permis de prendre conscience des limites et des difficultĂ©s techniques, matĂ©rielles et institutionnelles qui empĂȘchent la gĂ©nĂ©ralisation de l’intĂ©gration des TIC Ă  l’enseignement et Ă  la formation dans les universitĂ©s marocaines. Mais elle a aussi mis en Ă©vidence le potentiel non nĂ©gligeable de ces outils Ă  inscrire l’action des acteurs universitaires sous le signe de l’innovation. 57Il est sans intĂ©rĂȘt de rappeler tous les aspects innovants de ce projet, mais il convient d’en retenir ceux qui transforment fondamentalement les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. 58En effet, en mettant en Ɠuvre un dispositif de formation partiellement Ă  distance, on accepte de reconnaĂźtre l’étudiant dans son individualitĂ©, de valoriser son travail en autonomie et de l’assister Ă  construire ses propres apprentissages. 59Si l’usage des technologies de l’information et de la communication n’est pas nouveau dans ces universitĂ©s, il n’en reste pas moins vrai que cette expĂ©rience en propose une nouvelle appropriation qui pourrait affecter en profondeur les pratiques pĂ©dagogiques en cours en redĂ©finissant les rĂŽles des diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s dans le processus de formation, en exigeant une analyse prĂ©alable des besoins en formation, en explicitant les objectifs, en instaurant le systĂšme du tutorat pour soutenir les Ă©tudiants dans le processus de leur autonomisation. S’ajoute Ă  cela une grande transparence au niveau de la formation qui se manifeste Ă  travers une structuration pĂ©dagogique des activitĂ©s et une intĂ©gration d’une Ă©valuation formative aux scĂ©narios pĂ©dagogiques. 60Cette recherche qui avait pour objet l’une des premiĂšres expĂ©riences d’intĂ©gration des technologies de l’information et de la communication dans l’universitĂ© marocaine n’est qu’une Ă©bauche d’un programme global visant Ă  rĂ©aliser une sĂ©rie d’études portant sur les logiques d’usage et d’appropriation des outils technologiques dans les situations d’apprentissage. Elle a pour objectif d’accompagner ces grands changements que vivent l’universitĂ© et la sociĂ©tĂ© marocaines et les grandes mutations que subissent les acteurs Ă©ducatifs dont le vĂ©cu est de plus en plus mĂ©diatisĂ©. 61Cette contribution conçoit l’intĂ©gration des TIC dans l’enseignement et la formation Ă  l’universitĂ© comme un vecteur du changement dans l’enseignement supĂ©rieur au Maroc et dans les pays du Sud pour amener les praticiens Ă  s’’intĂ©resser davantage aux questions pĂ©dagogiques absentes de leurs prĂ©occupations et Ă  s’approprier ces innovations en vue d’assurer Ă  nos universitĂ©s une plus grande transparence, quant Ă  la nature des contenus mis en forme, la relation avec les apprenants et les modalitĂ©s d’évaluation.

RĂ©solu/FermĂ©. jean-jacques - 20 nov. 2009 Ă  08:09. Fondudaviation - 17 oct. 2010 Ă  15:40. Bonjour, Je dois remplir le document citĂ© en titre du message: dĂ©claration annuelle de situation. OĂč le trouver sur le site www.pole-emploi comme vous le proposez dans votre courrier. Merci d'avance pour votre rĂ©ponse. Moi aussi.

Ala fin, elle m'a souhaité bonne chance et m'a demandé d'aller chercher ma convocation pour la visite médicale, au bureau du coordinateur. N.B : - n'Oubliez pas vos passeports et vos convocations. - n'Oubliez pas vos stylos. - Pas de stress c'est facile et à la portée de tout le monde. - Visite Médicale aprÚs 3 semaines. wwebhz.
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