Allerchercher Mehdi à 14 heures Oppel, Jean-Hugues Policier Roman Mini syros - Polar 3 / 5 1 vote 3.8 / 5 1920 votes 1 Quel souci change l'emploi du temps de Simon ? Il a raté son train. Le métro est en grÚve. Sa voiture ne démarre pas. 2 De quoi est-il témoin ensuite ? D'un enlÚvement. D'un meurtre. D'un braquage. 3
POCKET Chichois de la rue des Mauvestis HACHETTE Bibliobus âLe Moyen Ăgeâ Philippe Auguste La quĂȘte du Graal Robin des bois Paris au Moyen Ăge Bibliobus âLes Temps Modernesâ Louis XIII et Richelieu Les trois mousquetaires Don Quichotte La plante tueuse Bibliobus âLe XXe siĂšcleâ Dans les tranchĂ©es Jean Moulin Ah ! La belle vie ! Un enlĂšvement programmĂ© FLAMMARION 21 contes de Provence Double meurtre Ă lâabbaye MANGO Hector et lâArchange de Chihuahua SYROS Aller chercher Mehdi Ă 14 heures Armand chez les Passimpas Armand dur Ă cuire ! Armand et le commissaire Magret Aubagne la galĂšre Avec de lâail et du beurre Chacun voit Mehdi Ă sa porte CĆur de pierre Crime caramels DĂ©pĂȘche-toi tonton ! Jâai tuĂ© mon prof ! Jambon, fromage et potiron La [âŠ] GALLIMARD EnquĂȘte au collĂšge Kamo et moi Le petit Prince LIRE CâEST PARTIR 20 000 lieues sous les mers A lâassaut de la forĂȘt interdite A rebrousse temps Aguri et le vieil homme qui faisait fleurir les cerisiers Ali Baba et les quarante voleurs Alice Baba et les 40 korrigans Amis dâun jour Amoureux, moi Jamais Antoine et les yeux rouges Au secours, je suis [âŠ] Je vous propose le joli tableur que jâutilise pour le suivi du rallye lecture. Il me permet⊠De noter les points obtenus par les Ă©lĂšves pendant le rallye lecture. De noter les questionnaires qui ont Ă©tĂ© Ă©chouĂ©s par les Ă©lĂšves. Dâobtenir un rĂ©capitulatif des livres lus et des points obtenus, semaine aprĂšs semaine. Dâobtenir un [âŠ] Pour quâun rallye lecture soit vraiment rĂ©ussi, il faut quâun maximum dâĂ©lĂšves apprĂ©cie ce moment. Comment faire alors pour les Ă©lĂšves non lecteurs ou en grande difficultĂ© de lecture ? La seule solution que jâai trouvĂ©e, câest de proposer Ă ces Ă©lĂšves des enregistrements audios des livres sur un ordinateur de la classe, sur une [âŠ] Un condensĂ© des rĂšgles du rallye lecture, Ă travers un affichage Ă la maniĂšre de Pennac les droits du rallye lecteur. Navigation des articles
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DécouvrezALLER CHERCHER MEHDI A 14 HEURES (9782748511130) - OPPEL, JEAN-HUGUES chez . L'Apostrophe Epernay; phone 03 26 55 59 20; access_time Du mardi au
1. Contexte3 3 Cette Ă©tude est rĂ©alisĂ©e avec lâappui de lâAUF Projet Restice 2008-2010. 4 Charte nationale dâĂ©ducation et de formation [ 1La rĂ©forme de lâenseignement universitaire4 au Maroc, introduite en 2003, et le programme dâurgence initiĂ© en 2009 ont, tous les deux, mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© de recentrer lâacte dâenseignement sur lâapprenant, sur les compĂ©tences Ă acquĂ©rir par ce dernier et sur lâintĂ©gration progressive des technologies de lâinformation et de la communication dans lâenseignement. Mais leur opĂ©rationnalisation nâa pas tenu compte des spĂ©cificitĂ©s du contexte, ni du vĂ©cu des apprenants et des enseignants, ni de leurs reprĂ©sentations. 2Les enseignants des universitĂ©s marocaines continuent, dans leur majoritĂ©, Ă se reprĂ©senter lâuniversitĂ© comme un espace rĂ©servĂ© exclusivement Ă la transmission des savoirs. Lâinstance de lâĂ©tudiant semble nâavoir dâexistence Ă leurs yeux quâen fonction de ce rapport triangulaire entre enseignant, savoir et Ă©tudiant. La fonction dâapprentissage nâest pas encore reconnue, et celle de lâapprenant non plus. 3Cette situation rĂšgne dans une universitĂ© qui accuse un retard important par rapport aux modes de communication quotidienne marquĂ©s par lâusage Ă grande Ă©chelle des technologies de lâinformation et de la communication. Ce retard ne concerne pas le niveau des Ă©quipements ou de lâencadrement technique, mais il se rapporte essentiellement Ă lâappropriation pĂ©dagogique de ces technologies et Ă leur adoption comme vecteur de formation et dâaccĂšs aux savoirs pour les Ă©tudiants. 4Une sĂ©rie de recherches menĂ©es, ces derniĂšres annĂ©es, sur lâutilisation des TIC dans lâuniversitĂ© marocaine a montrĂ© dâune part, que si 83 % des Ă©tudiants interrogĂ©s ont dĂ©jĂ fait usage de ces technologies Ă des fins de divertissement et/ou de communication interpersonnelle, ils les ont rarement utilisĂ©es comme outil dâapprentissage. Dâautre part, les pratiques pĂ©dagogiques Ă lâuniversitĂ© ne tiennent pas encore compte de cette situation ni de lâĂ©volution des usages sociaux des TIC. Comme pour toute innovation et surtout dans un milieu universitaire, nous pensons quâil sâagit dâun problĂšme de reprĂ©sentations et dâappropriation de ces technologies par les diffĂ©rents acteurs, en premier lieu les Ă©tudiants. 5Pour accompagner les rĂ©formes engagĂ©es au niveau de lâenseignement supĂ©rieur, crĂ©er une nouvelle dynamique et amener les Ă©tudiants Ă sâapproprier les TIC comme outil dâapprentissage, il Ă©tait nĂ©cessaire dâarticuler les pratiques des enseignants avec les espaces et outils technologiques les plus porteurs de sens pour les apprenants. Ceci passe par un changement des reprĂ©sentations des acteurs de lâenseignement supĂ©rieur et des pratiques pĂ©dagogiques. 6Pour y contribuer, nous avons menĂ© une expĂ©rience dâintĂ©gration des TIC en formation au sein des universitĂ©s dâOujda et de MeknĂšs. Notre souci principal Ă©tait dâĆuvrer pour Ă©tablir une certaine continuitĂ© entre le vĂ©cu des apprenants et lâuniversitĂ©, et arriver, ainsi, Ă modifier les reprĂ©sentations des acteurs quant Ă lâusage des TIC dans le contexte Ă©ducatif. 7Cette initiative avait pour but aussi dâouvrir un dĂ©bat sur les reprĂ©sentations et attitudes quant aux rĂŽles des diffĂ©rents acteurs et des outils mis en Ćuvre au sein de lâuniversitĂ©. Il sâagissait, en dâautres termes, dâamener les enseignants et les responsables Ă sâinterroger sur lâusage et lâappropriation pĂ©dagogique des TIC dans lâenseignement supĂ©rieur. En effet, lâintroduction des TIC en formation et en Ă©ducation pourrait assurer le rĂŽle de vecteur dâinnovation, de modernisation des systĂšmes Ă©ducatifs et du dĂ©veloppement humain et durable du Maroc et des pays du sud en gĂ©nĂ©ral. 8Pour mettre en Ă©vidence le bien-fondĂ© de cette hypothĂšse, nous avons soumis Ă lâobservation une sĂ©rie de modules de formation conçus selon une modalitĂ© hybride, de niveaux Licence et Master. 9Ce travail prend sens par rapport Ă cette situation. Il porte sur lâanalyse dâune expĂ©rience dâutilisation des plateformes dans lâenseignement supĂ©rieur. Lâaccent est mis sur les effets et les indices dâappropriation de ces outils technologiques par les Ă©tudiants. Lâutilisation dâune plateforme comme espace dâapprentissage dans trois formations de lâuniversitĂ© dâOujda et de celle de MeknĂšs, intervient dans ce contexte. Cette initiative avait une double visĂ©e initier les acteurs de lâenseignement supĂ©rieur Ă une nouvelle perception et Ă de nouvelles fonctions de lâoutil technologique, et dĂ©velopper une pĂ©dagogie active appropriĂ©e Ă ce contexte. 10Dans cette Ă©tude exploratoire, nous ne procĂ©derons pas Ă une analyse systĂ©matique de ces formations. Nous nous limiterons simplement Ă une sĂ©rie dâobservations et dâhypothĂšses relatives aux perceptions et appropriations de la plateforme par les Ă©tudiants. 2. ExpĂ©rimentation 11LâexpĂ©rience soumise Ă lâanalyse a impliquĂ© trois groupes dâĂ©tudiants, et concernĂ© deux niveaux de formation en utilisant la plateforme Univ-R CT deux formations du niveau Master 2006-2009 DESA en linguistique appliquĂ©e et TIC Groupe I constituĂ© de 20 Ă©tudiants. Master en Didactique et communication 2006-2010 Groupe II qui comprend 16 Ă©tudiants ; une formation du niveau licence licence professionnelle en management du tourisme » 2006-2008 Groupe III composĂ© de 28 Ă©tudiants. 12AprĂšs une mise Ă niveau technique consistant Ă initier les apprenants Ă lâinformatique de base et Ă lâusage des diffĂ©rents outils de la plateforme, nous sommes passĂ©s Ă la phase de lâutilisation pĂ©dagogique en expĂ©rimentant trois modules relevant de la formation initiale. Nous avons optĂ© pour le prĂ©sentiel enrichi ou le mode hybride Charlier, Deschryver & Peraya, 2006 en articulant des activitĂ©s prĂ©vues Ă distance au travail rĂ©alisĂ© en prĂ©sentiel, en tenant compte des spĂ©cificitĂ©s des Ă©tudiants, de leurs modes dâapprendre et du contexte dâinsertion de la formation. Bien que le changement soit important aussi bien pour lâapprenant que pour lâenseignant, ce mode nâest pas en totale rupture avec les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. Il permet, dans un souci dâinnovation, dâarticuler les activitĂ©s pĂ©dagogiques en mode asynchrone et les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en mode synchrone Ă travers les sĂ©ances de cours assurĂ©es en prĂ©sentiel de maniĂšre complĂ©mentaire Garrison & Kanuka, 2004. 13Pour mener Ă bien cette premiĂšre expĂ©rience dâintĂ©gration des TIC Ă la formation universitaire dans les universitĂ©s dâOujda et de MeknĂšs, nous avons procĂ©dĂ© en 4 Ă©tapes Formation des enseignants 14Deux ateliers de formation de trois jours chacun, ont Ă©tĂ© organisĂ©s au profit dâun groupe de 14 enseignants. La formation a portĂ© sur la valeur ajoutĂ©e des TIC en formation universitaire, les Ă©tapes de dĂ©veloppement et dâutilisation dâun cours en ligne, les mĂ©thodes pĂ©dagogiques actives intĂ©grant les TIC et dâautres aspects de lintĂ©gration des TIC en milieu universitaire. Dans le cadre de ces ateliers, les enseignants ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă sâexercer en structurant et en implĂ©mentant une partie de leur cours sur la plateforme. PrĂ©paration des modules 15Trois modules ont Ă©tĂ© choisis Ă lâinitiative des enseignants voulant expĂ©rimenter in vivo lâutilisation dâune plateforme comme espace de formation et dâapprentissage. Ces enseignants ont pris en charge eux-mĂȘmes la structuration et lâimplĂ©mentation de leurs cours et des exercices sur la plateforme. Prise en main 16AprĂšs inscription des Ă©tudiants des trois groupes un groupe par module sur la plateforme et constitution des Ă©quipes, les Ă©tudiants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de deux heures chacune, de prise en main de la plateforme et de lâexplicitation des consignes du travail individuel et collaboratif Ă distance huit sĂ©ances pour le groupe I et deux sĂ©ances pour les groupes II et III. A noter que les consignes de travail Ă©taient dĂ©posĂ©es dans lâespace rĂ©servĂ© Ă chaque Ă©quipe constituĂ©e de quatre Ă©tudiants et explicitĂ©es lors de la sĂ©ance de dĂ©marrage de lâexpĂ©rience. Organisation de la formation 17La formation a durĂ© trois mois et a Ă©tĂ© planifiĂ©e avec des diffĂ©rences importantes entre le Groupe I et les deux autres groupes. Le Groupe I avait droit Ă une seule sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel de deux heures. Le reste des activitĂ©s sâest fait Ă distance. Les groupes II et III ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune sĂ©ance hebdomadaire de deux heures de cours, soit 4 sĂ©ances par mois. 18Du point de vue de lâencadrement, les enseignants impliquĂ©s dans lâexpĂ©rience ont adoptĂ© un mode dâaccompagnement rĂ©actif dans la mesure oĂč aucune sĂ©ance de tutorat nâa Ă©tĂ© programmĂ©e. Ils ont prĂ©fĂ©rĂ© rĂ©pondre aux sollicitations des Ă©tudiants. Les trois groupes dâĂ©tudiants avaient reçu les mĂȘmes consignes relatives Ă lâutilisation des outils de la plateforme. Comme les Ă©tudiants impliquĂ©s dans ces formations nâavaient aucune expĂ©rience dans le travail collaboratif, nous avons constituĂ© les Ă©quipes sur la base de leurs affinitĂ©s personnelles. Le but est dâassurer les meilleures chances de rĂ©ussite au travail collaboratif qui demeure la valeur ajoutĂ©e la plus importante de lâutilisation dâune plateforme de formation. 3. Cadre thĂ©orique et mĂ©thodologique 19Compte tenu de la complexitĂ© de la situation et des faits analysĂ©s, nous avons optĂ© pour une approche plurielle traitant les rĂ©alitĂ©s analysĂ©es selon trois points de vue complĂ©mentaires 5 Cette approche est inspirĂ©e de lâanalyse catĂ©gorielle et des modes dâinfĂ©rence dĂ©veloppĂ©s par C. S ... une perspective dĂ©ductive mettant en Ćuvre les acquis de la recherche en technologies Ă©ducatives5 ; une perspective inductive qui permet de donner du sens aux donnĂ©es recueillies en fonction du contexte et du cadre conceptuel mobilisĂ© dans cette Ă©tude ; une perspective dite abductive Balat, 1992 qui permet dâĂ©mettre des hypothĂšses explicatives des situations qui paraissent prĂ©senter un Ă©cart par rapport aux normes et aux pratiques habituelles. 6 Lâappropriation est un procĂšs, elle est lâacte de se constituer un soiâŠQuel que soit le type d'u ... 20Cette recherche sâinscrit dans le cadre des Ă©tudes axĂ©es sur les usages des TIC, dĂ©terminĂ©s par les reprĂ©sentations et comportements des usagers Breton & Proulx, 2002, et met lâaccent sur les effets de lâappropriation6 des outils mis en Ćuvre. Ce choix thĂ©orique donne une place importante aux approches qualitatives Ă travers la mĂ©thode de lâentretien semi-directif qui permet de faire Ă©merger les motivations, les valeurs et les reprĂ©sentations des acteurs reconnus comme position de rĂ©fĂ©rence. Analyser les usages et les phĂ©nomĂšnes dâappropriation dâune plateforme dâenseignement Ă distance, câest mettre en Ă©vidence ce que les apprenants font des outils de la plateforme dans leur processus dâapprentissage 21Pour le recueil des donnĂ©es analysĂ©es dans cette Ă©tude, nous avons eu recours Ă deux outils complĂ©mentaires. Dâabord les donnĂ©es de lâarchive et les traces des activitĂ©s dâapprentissage sur la plateforme. Il sâagit surtout des statistiques sur les connexions, lâhistorique des discussions, des activitĂ©s dâapprentissage et des actions des Ă©tudiants et des enseignants sur la plateforme. Ensuite des entretiens semi-directifs avec les Ă©tudiants pour obtenir des informations complĂ©mentaires et comprendre certains faits, situations et attitudes relatifs Ă lâexpĂ©rience. 22Se pose alors la question du positionnement du chercheur par rapport aux faits et aux sujets observĂ©s. Certes, la scientificitĂ© est souvent associĂ©e dans une vision positiviste Ă lâobjectivitĂ© quâassure le rapport dâextĂ©rioritĂ© adoptĂ© par le chercheur, et Ă lâoutillage mĂ©thodologique et scientifique qui balisent les frontiĂšres entre le sujet-chercheur et les sujets de lâobservation. 23Dans le cas Ă©tudiĂ© ici, lâassociation de la formation Ă la recherche nĂ©cessite une implication plus ou moins directe du chercheur-formateur Ă travers le contact Ă distance et en prĂ©sentiel avec les Ă©tudiants, Ă travers les choix opĂ©rĂ©s au niveau conceptuel et mĂ©thodologique, et Ă travers le processus de collecte des donnĂ©es et de lâanalyse des rĂ©sultats. Pour en attĂ©nuer les effets subjectifs, lâimplication du chercheur est encadrĂ©e par lâusage dâoutils permettant de recueillir des donnĂ©es objectives tout en Ă©tant impliquĂ©s dans lâexpĂ©rience comme acteur de formation, en vue dâavoir un regard de lâintĂ©rieur sur les faits Ă©tudiĂ©s. 4. RĂ©sultats 24Lâobservation des donnĂ©es recueillies permet dâavancer les constats suivants 25En partant du nombre de connexions, de frĂ©quence dâaccĂšs et dâactions rĂ©alisĂ©es sur la plateforme, nous remarquons que le groupe I manifeste un plus grand intĂ©rĂȘt pour lâutilisation de la plateforme en Ă©tant plus prĂ©sent sur la plateforme. Lâimplication des deux autres groupes est moins importante. Les Ă©tudiants des deux derniers groupes se sont limitĂ©s Ă la phase de dĂ©couverte avec un nombre limitĂ© de connexions. 26Du point de vue de lâintensitĂ© de lâactivitĂ© dâapprentissage sur la plateforme, les Ă©tudiants du groupe I arrivent en tĂȘte avec une moyenne de 20 connexions par Ă©tudiant par mois contre 14 connexions pour le groupe II et une moyenne de 2 connexions pour le groupe III. La majoritĂ© des Ă©tudiants de ce dernier groupe semble accĂ©der Ă la plateforme plus par curiositĂ© que pour apprendre. 27En termes de catĂ©gories, les Ă©tudiants ayant utilisĂ© le plus frĂ©quemment la plateforme pour rĂ©aliser leurs tĂąches ou communiquer avec leurs pairs sont ceux qui avaient des difficultĂ©s Ă ĂȘtre prĂ©sents sur le campus universitaire. La plateforme a permis, dans ce cas, Ă vaincre la distance qui sĂ©pare les Ă©tudiants des espaces instituĂ©s de transmission et de production des savoirs. 7 Ceci nâest pas une exception, cette observation confirme la forte prĂ©sence des filles dans les Ă©co ... 28Du point de vue du genre, les filles7 sont plus nombreuses Ă se connecter et Ă manifester une plus grande motivation pour utiliser et sâapproprier les diffĂ©rents outils de communication de la plateforme en vue dâappendre. Appropriation des outils de la plateforme 29En termes du type dâusages, la plateforme a Ă©tĂ© utilisĂ©e essentiellement comme outil et espace de communication avec lâenseignant. Les Ă©changes ont portĂ© sur les problĂšmes techniques rencontrĂ©s par les Ă©tudiants problĂšmes de connexion, accessibilitĂ© des outils, etc. ; les difficultĂ©s relatives aux consignes de travail ; les problĂšmes relationnels au sein du groupe ; les difficultĂ©s de comprĂ©hension relatives au contenu de la formation ; les dates de remise des travaux. 30Cette centration sur la relation enseignant/Ă©tudiants et les aspects transmissifs de la communication sâest faite au dĂ©triment du travail de collaboration et dâĂ©change de productions au sein du groupe dâĂ©tudiants ayant participĂ© Ă lâexpĂ©rimentation. 31Quant Ă lâactivitĂ© des apprenants sur la plateforme, elle nâest pas de la mĂȘme intensitĂ© quâon lâaurait souhaitĂ©. Mais, elle offre de nombreux indices permettant aux chercheurs de proposer une Ă©valuation plus ou moins objective de lâexpĂ©rimentation des formations mises en ligne. Nous pourrions ainsi y relever lâabsence de traces dans lâhistorique des rĂ©unions synchrones, comme indicateur des difficultĂ©s des apprenants Ă communiquer entre eux, sur les questions relatives au cours et Ă dĂ©velopper un travail collaboratif consĂ©quent ; les fonctions de dĂ©pĂŽt et de consultation ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dans une certaine mesure, mais le versionnage et le commentaire des documents dans les espaces collectifs nâont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s comme prĂ©vu ; les espaces de dĂ©pĂŽt des travaux nâont pas Ă©tĂ© utilisĂ©s pour la remise des travaux exigĂ©s par les enseignants. Les Ă©tudiants du groupe I ont envoyĂ© leurs travaux par e-mail, ceux du groupe II ont optĂ© pour la version papier, alors que les Ă©tudiants appartenant au groupe III ont remis leurs travaux sur CD-ROM ; la messagerie intĂ©grĂ©e Ă la plateforme nâa pas Ă©tĂ© utilisĂ©e, non plus. Outils de communication et de collaboration 32En analysant les donnĂ©es de lâexpĂ©rience du point de vue communicatif, il sâest avĂ©rĂ© que la communication verticale entre enseignants et Ă©tudiants a relativement bien fonctionnĂ©, en particulier pour les apprenants du groupe I. Ces derniers ont communiquĂ© avec lâenseignant grĂące Ă la plateforme autour des consignes et des questions techniques en prenant lâinitiative de solliciter lâenseignant autant que faire se peut. Par contre, la communication au sein du groupe II Ă©tait trĂšs limitĂ©e, mis Ă part quelques mails Ă©changĂ©s par des Ă©tudiants qui habitaient Ă©loignĂ©s les uns des autres. 33Si la communication entre les membres du groupe I a portĂ© sur le contenu de la formation, les modalitĂ©s de rĂ©alisation de lâactivitĂ© et sur le projet qui leur est demandĂ© Ă rĂ©aliser, les apprenants des groupes II et III se sont limitĂ©s Ă des questions techniques se rapportant aux problĂšmes de connexion, dâinscription ou dâaccĂšs aux diffĂ©rents espaces de la plateforme. 34En ce qui concerne la communication synchrone, elle sâest limitĂ©e Ă la messagerie instantanĂ©e qui avait pour objectif de supporter des Ă©changes en apartĂ© entre apprenant et enseignant et rarement entre apprenants. Aucune rĂ©union synchrone nâa eu lieu. Les Ă©tudiants interrogĂ©s justifient cette absence par 8 Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en 2008 auprĂšs des Ă©tudiants de lâuniversitĂ© Mohamed Premier Oujda dans ... des problĂšmes dâaccĂšs Ă lâinternet. En effet, seuls 21% des Ă©tudiants8 concernĂ©s ont une connexion internet Ă domicile, des problĂšmes de connexion certains Ă©tudiants nâont pas acquis les compĂ©tences techniques requises pour accĂ©der Ă la plateforme ; lâincompatibilitĂ© des emplois du temps ; lâabsence dâinitiatives contraignantes de la part du tuteur ; les sĂ©ances du prĂ©sentiel qui leur suffisaient pour communiquer directement avec lâenseignant. 35En termes de collaboration, les trois groupes ont certes Ă©tĂ© initiĂ©s au travail collaboratif en prĂ©sentiel, mais cette initiation nâa pas Ă©tĂ© mise Ă profit pour mener des travaux Ă distance mettant en Ćuvre les diffĂ©rents outils de la plateforme en vue de rĂ©aliser les tĂąches communes. Tutorat 36Lâencadrement des Ă©tudiants est lâune des conditions clĂ©s de la rĂ©ussite des formations hybrides ou Ă distance. Ătant isolĂ©s spatialement et socialement, les Ă©tudiants ont besoin dâun accompagnement appropriĂ© pour vaincre les diffĂ©rentes distances. En ce sens, le tuteur est prĂ©sentĂ© comme une personne ressource ». Lebel et Michaud 1989conçoivent le tutorat comme une fonction dâencadrement, de nature professionnelle inscrite dans une perspective pĂ©dagogique et revĂȘtant, en raison de son rapport individualisĂ©, un caractĂšre privilĂ©giĂ© qui tient compte de lâexpĂ©rience trĂšs diversifiĂ©e de chacun des Ă©tudiants » Lebel et Michaud, 1989. Pour B. Olivier, le tutorat serait une rĂ©ponse Ă la dispersion gĂ©ographique, une rĂ©ponse aux Ă©checs et aux abandons et de maniĂšre moins courante comme une nouvelle dĂ©finition de la professionnalitĂ© enseignante » Ollivier, 1992. 37Dans lâexpĂ©rience analysĂ©e dans ce travail, le tutorat ne semble pas occuper une place de choix dans le dispositif de formation mis en place. En effet, la mise en ligne du contenu et des ressources pĂ©dagogiques a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en fonction dâun scĂ©nario dâapprentissage de type hybride. Le scĂ©nario dâencadrement a Ă©tĂ© limitĂ© aux sĂ©ances prĂ©sentielles. 38InterrogĂ©s sur ce point, les Ă©tudiants ont mis lâaccent sur lâabsence dâun encadrement explicite qui aurait pu les assister dans la prise en main technique de la plateforme et dans la rĂ©alisation de leurs travaux. Il en ressort que lâoutil technologique et lâencadrement prĂ©sentiel nâont pas pu compenser lâabsence dâun tutorat Ă distance. 39En effet, lâexpĂ©rience a tentĂ© de mettre en place un scĂ©nario dâencadrement proactif, mais les attentes des Ă©tudiants Ă©taient autres, ils avaient exprimĂ©s le souhait dâĂȘtre accompagnĂ©e rĂ©guliĂšrement sur la plateforme. 40Lâenseignant, en fonction de tuteur, ne semble pas avoir assumĂ© les fonctions de conseiller mĂ©thodologique, de mĂ©diateur, dâincitateur et de catalyseur qui devraient favoriser le travail collaboratif pour de meilleures performances. Celui-ci, contrairement Ă ce qui Ă©tait prĂ©vu dans le scĂ©nario dâencadrement, avait choisi la modalitĂ© rĂ©active comme stratĂ©gie dâaccompagnement Ă distance des Ă©tudiants en sâattendant Ă ce que les Ă©tudiants le sollicitent. Cette dĂ©cision semble partir de lâhypothĂšse selon laquelle les Ă©tudiants des niveaux avancĂ©s seraient suffisamment autonomes pour se prendre en charge sans une prĂ©sence continue dâun tuteur. 5. Discussion et perspectives 41La question de dĂ©part Ă©tait de savoir comment les Ă©tudiants qui dĂ©couvrent pour la premiĂšre fois les technologies de lâinformation et de la communication comme vecteurs de formation, sâapproprient-ils les outils dâune plateforme dâenseignement Ă distance. Cette question qui renvoie Ă une problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale dans quelle mesure, les outils technologiques pourraient-ils ĂȘtre sources dâinnovation pĂ©dagogique et facilitateurs dâaccĂšs aux savoirs ? 42Les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont certes des indicateurs intĂ©ressants qui nous informent sur le type dâappropriation que se font les Ă©tudiants dâune plateforme dans un dispositif hybride, mais ils ne sauraient nous donner une image assez prĂ©cise de la situation sans dâautres recherches menĂ©es avec dâautres catĂ©gories dâĂ©tudiants et dans dâautres contextes, en ayant recours Ă dâautres modes dâenquĂȘte et de recueil de donnĂ©es. 43Notons toutefois que lâappropriation des outils de la plateforme, prise dans son sens gĂ©nĂ©ral, ne sâest pas faite en fonction des possibilitĂ©s quâelle offre, ou en fonction des scĂ©narios pĂ©dagogiques standards de la formation Ă distance. Mais, elle a pris forme en fonction de lâexpĂ©rience collatĂ©rale Peirce, 1978 des Ă©tudiants, câest-Ă -dire en partant de leur vĂ©cu, de leur histoire et de leurs habitudes dâapprentissage. 44La diffĂ©rence significative entre les trois groupes, en termes dâappropriation de la plateforme sâexplique par plusieurs facteurs concernant, en particulier, le contexte dâapprentissage et les scĂ©narios pĂ©dagogiques mis en Ćuvre. 45Si les Ă©tudiants du Groupe I ont utilisĂ© massivement la plateforme, câest parce la formation subie met lâaccent sur les activitĂ©s dâapprentissage et lâenseignant sâest mis en retrait en nâassurant quâune sĂ©ance mensuelle en prĂ©sentiel. Dâautre part, les Ă©tudiants se sentaient plus autonomes quant Ă lâusage des outils de la plateforme. Chez ces Ă©tudiants, la plateforme semble cesser de fonctionner comme Ă©cran, pour permettre un meilleur accĂšs aux contenus et fonctions de communication quâelle est censĂ©e assurer aux usagers. 46Le groupe I avait bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs sĂ©ances de prise en main et de familiarisation avec la plateforme, Ă©talĂ©es sur quelques semaines. Ce travail prĂ©paratif leur a facilitĂ© lâappropriation des outils du dispositif, mais il leur a permis aussi de sâimprĂ©gner de la rationalitĂ© propre Ă lâusage des technologies de lâinformation et de la communication en enseignement. La rĂ©flexion et le questionnement sur les outils de formation qui accompagnent lâusage des TIC ont permis aux Ă©tudiants de ce mĂȘme groupe de profiter au maximum du dispositif de formation offert Ă travers la plateforme. 47Les Ă©tudiants, membres des groupe II et groupe III qui paraissaient moins enthousiastes pour un travail Ă distance, bĂ©nĂ©ficiaient dâune sĂ©ance de prĂ©sentiel hebdomadaire, un face Ă face avec lâenseignant qui leur assure une communication directe et interactive. Ainsi, les besoins en communication semblent satisfaits dans lâimmĂ©diatetĂ© de la rencontre avec lâenseignant. Ces Ă©tudiants semblent rĂ©duire le dispositif dâenseignement mis Ă leur disposition Ă sa seule dimension transmissive leur facilitant lâaccĂšs aux savoirs mis Ă leur disposition sur la plateforme. La valeur ajoutĂ©e du dispositif techno-pĂ©dagogique en termes de travail collaboratif, dâorganisation/planification et dâindividualisation du processus dâapprentissage est minorĂ©e, voire ignorĂ©e. 48Du point de vue de lâencadrement des Ă©tudiants Ă distance, les enseignants avaient optĂ© pour une modalitĂ© rĂ©active laissant lâoccasion aux Ă©tudiants dâexprimer leurs besoins. Cette modalitĂ© aurait Ă©tĂ© plus efficace, si le travail collaboratif avait Ă©tĂ© initiĂ© correctement et si le scĂ©nario pĂ©dagogique avait Ă©tĂ© conçu sur la base dâune mĂ©thode pĂ©dagogique active et collaborative. 49Les espaces du groupe et des Ă©quipes nâont pas Ă©tĂ© exploitĂ©s convenablement. La socialitĂ© rĂ©gissant le groupe classe ne semble pas avoir dâeffet sur le parcours dâapprentissage des Ă©tudiants concernĂ©s. Une modalitĂ© dâencadrement proactive, soutenue dâune activitĂ© interactive sur la plateforme, aurait permis aux Ă©tudiants de dĂ©velopper des compĂ©tences sociales et vivre la formation en communautĂ© dâapprentissage. 50Il ressort de ce qui prĂ©cĂšde que lâinitiation des Ă©tudiants Ă lâutilisation de la plateforme est dĂ©terminante dans lâappropriation de ses outils en situation de formation. Mais elle demeure insuffisante sans un accompagnement technique, mĂ©thodologique et pĂ©dagogique tenant compte des vrais besoins des Ă©tudiants, tout au long de la rĂ©alisation des modules implĂ©mentĂ©s sur une plateforme dâenseignement Ă distance. 51Le scenario dâapprentissage constitue lâĂ©pine dorsale dâun environnement de formation Depover, Quintin & De LiĂšvre, 2003 et constitue un fil conducteur pour les apprenants et les enseignants. Lâabsence dâun scĂ©nario dâapprentissage et dâun scĂ©nario dâaccompagnement explicites a limitĂ© lâusage des outils de communication sur la plateforme que ce soit entre lâenseignant et les Ă©tudiants ou entre ces derniers. Ce qui sâest traduit par lâabsence dâun cadre commun et dâun espace formatif Bourdet, 2007 entre apprenants et formateurs, et, donc, dâune vĂ©ritable collaboration au sein des Ă©quipes dâĂ©tudiants. En effet, la formation Ă distance n'est certainement pas qu'une âmise en ligneâ de contenus, mais bien la conception d'une nouvelle forme d'apprentissage utilisant des outils innovants, certes, mais nĂ©cessitant aussi une nouvelle conception des interactions entre formateurs, apprenants, outils, contenus⊠» Merle & YerlĂšs, 2002. 52La conception dâun scĂ©nario dâapprentissage, en prenant en considĂ©ration les caractĂ©ristiques individuelles des Ă©tudiants et leur maniĂšre de rĂ©agir aux scenarios proposĂ©s et en tenant compte de leurs reprĂ©sentations, peut guider efficacement la conception des activitĂ©s dâapprentissage Brassard & Daele, 2003 et guider les apprenants dans la rĂ©alisation des activitĂ©s en consĂ©quence. Ceci faciliterait non seulement laccompagnement des Ă©tudiants via la plateforme mais aussi les aiderait Ă utiliser et Ă sâapproprier efficacement les outils mis Ă leur disposition. 53Comme le notent DemaiziĂšre et Courd-Monoury 2003, ces outils ou les mĂ©dias ne sont pas de simples vĂ©hiculaires des savoirs, mais ils en dĂ©terminent lâappropriation par les apprenants. Comme lâaffirme Jacquinot 2002 les systĂšmes de communication Ă©ducative mĂ©diatisĂ©e articulent du technique, du social et du symbolique et ces interrelations obligent Ă repenser la relation pĂ©dagogique et, en consĂ©quence, la formation de ceux qui auront Ă la maĂźtriser ». 54Il est ainsi possible dâamĂ©liorer la qualitĂ© de la formation en transformant les distances, perçues comme des inconvĂ©nients, en moteur de changement des attitudes et des habitudes dâapprentissage. Il serait possible dâutiliser une plateforme comme espace structurant des rapports existant entre lâenseignant et lâapprenant et des performances de lâenseignant et de lâapprenant. Les deux protagonistes sont ainsi appelĂ©s Ă interagir en fonction dâune rationalitĂ© dĂ©terminĂ©e qui fait dĂ©faut dans les formations classiques dĂ©terminĂ©es par les aspects individuels caractĂ©risant chaque situation de communication. 55Lâautre aspect concerne lâeffet Ă©quilibrant de la plateforme entre les trois instances enseignant, savoir, apprenant. Une vĂ©ritable intĂ©gration de lâoutil en question comme dispositif de communication et de formation nĂ©cessite une prise de conscience de ces dimensions qui sont en rapport avec les modalitĂ©s de constitution du sujet dans un espace virtuel. 6. Conclusion 56Cette expĂ©rience rĂ©alisĂ©e dans un contexte marocain a, certes, permis de prendre conscience des limites et des difficultĂ©s techniques, matĂ©rielles et institutionnelles qui empĂȘchent la gĂ©nĂ©ralisation de lâintĂ©gration des TIC Ă lâenseignement et Ă la formation dans les universitĂ©s marocaines. Mais elle a aussi mis en Ă©vidence le potentiel non nĂ©gligeable de ces outils Ă inscrire lâaction des acteurs universitaires sous le signe de lâinnovation. 57Il est sans intĂ©rĂȘt de rappeler tous les aspects innovants de ce projet, mais il convient dâen retenir ceux qui transforment fondamentalement les pratiques pĂ©dagogiques en vigueur. 58En effet, en mettant en Ćuvre un dispositif de formation partiellement Ă distance, on accepte de reconnaĂźtre lâĂ©tudiant dans son individualitĂ©, de valoriser son travail en autonomie et de lâassister Ă construire ses propres apprentissages. 59Si lâusage des technologies de lâinformation et de la communication nâest pas nouveau dans ces universitĂ©s, il nâen reste pas moins vrai que cette expĂ©rience en propose une nouvelle appropriation qui pourrait affecter en profondeur les pratiques pĂ©dagogiques en cours en redĂ©finissant les rĂŽles des diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s dans le processus de formation, en exigeant une analyse prĂ©alable des besoins en formation, en explicitant les objectifs, en instaurant le systĂšme du tutorat pour soutenir les Ă©tudiants dans le processus de leur autonomisation. Sâajoute Ă cela une grande transparence au niveau de la formation qui se manifeste Ă travers une structuration pĂ©dagogique des activitĂ©s et une intĂ©gration dâune Ă©valuation formative aux scĂ©narios pĂ©dagogiques. 60Cette recherche qui avait pour objet lâune des premiĂšres expĂ©riences dâintĂ©gration des technologies de lâinformation et de la communication dans lâuniversitĂ© marocaine nâest quâune Ă©bauche dâun programme global visant Ă rĂ©aliser une sĂ©rie dâĂ©tudes portant sur les logiques dâusage et dâappropriation des outils technologiques dans les situations dâapprentissage. Elle a pour objectif dâaccompagner ces grands changements que vivent lâuniversitĂ© et la sociĂ©tĂ© marocaines et les grandes mutations que subissent les acteurs Ă©ducatifs dont le vĂ©cu est de plus en plus mĂ©diatisĂ©. 61Cette contribution conçoit lâintĂ©gration des TIC dans lâenseignement et la formation Ă lâuniversitĂ© comme un vecteur du changement dans lâenseignement supĂ©rieur au Maroc et dans les pays du Sud pour amener les praticiens Ă sââintĂ©resser davantage aux questions pĂ©dagogiques absentes de leurs prĂ©occupations et Ă sâapproprier ces innovations en vue dâassurer Ă nos universitĂ©s une plus grande transparence, quant Ă la nature des contenus mis en forme, la relation avec les apprenants et les modalitĂ©s dâĂ©valuation.
RĂ©solu/FermĂ©. jean-jacques - 20 nov. 2009 Ă 08:09. Fondudaviation - 17 oct. 2010 Ă 15:40. Bonjour, Je dois remplir le document citĂ© en titre du message: dĂ©claration annuelle de situation. OĂč le trouver sur le site www.pole-emploi comme vous le proposez dans votre courrier. Merci d'avance pour votre rĂ©ponse. Moi aussi.
Ala fin, elle m'a souhaité bonne chance et m'a demandé d'aller chercher ma convocation pour la visite médicale, au bureau du coordinateur. N.B : - n'Oubliez pas vos passeports et vos convocations. - n'Oubliez pas vos stylos. - Pas de stress c'est facile et à la portée de tout le monde. - Visite Médicale aprÚs 3 semaines.
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