Paulocoelho (Aleph) "La vie, câest le train, ce nâest pas la gare." Paulo coelho. Voir cette Ăpingle et d'autres images dans Citation du jour par blogger162.
Lors de la cĂ©rĂ©monie dâobsĂšques mais aussi dans les semaines, mois et annĂ©es qui suivent le dĂ©cĂšs dâun ĂȘtre cher, mettre des mots sur la douleur de la sĂ©paration est rarement aisĂ©. Avec le recul, le temps et la mĂ©ditation permettent dâextĂ©rioriser un ressenti dans lequel beaucoup dâentre nous peuvent se reconnaĂźtre. Câest le cas de Marie-Françoise qui a Ă©tĂ© touchĂ©e par ces 2 textes quâelle relit de temps en temps. Merci dâavoir eu la gentillesse de les partager ! Vivre et croire, PĂšre AndrĂ© Marie Vivre et croire, câest aussi accepter que la vie contient la mort et que la mort contient la vie. Câest savoir, au plus profond de soi, quâen fait, rien ne meurt jamais. Il nây a pas de mort, il nây a que des mĂ©tamorphoses. Tu ne nous as pas quittĂ©sMais tu tâen es allĂ© au pays de la Vie, LĂ oĂč les fleursPlus jamais ne se fanent, LĂ oĂč le tempsNe sait plus rien de nous. Ignorant les rides et les soirs,LĂ oĂč câest toujours matin,LĂ oĂč câest toujours serein. Tu as quittĂ© nos ombres,Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de lâavanceAu pays de la Vie. Je fleurirai mon cĆurEn souvenir de toi, LĂ oĂč tu vis en moi,LĂ oĂč je vis pour toi. Et je vivrai deux fois⊠Tu peux partir, Auteur anonyme Tu peux partir⊠Tu resteras toujours prĂ©sent dans ma vie avec tout ce que tu mâas donnĂ©, enseignĂ©, tĂ©moigné⊠Lâavenir a le pouvoir de nous Ă©loigner physiquement, mais il nâa pas la force de me priver de ce que jâai reçu de toi. Peut-ĂȘtre mâobligera-t-il Ă tâapprivoiser dans une autre prĂ©sence mais jamais il ne mâinterdira de me rĂ©jouir de ce que je conserve de nous. Rien, non rien ne peut altĂ©rer ce que nous avons vĂ©cu de beau ensemble. Les relations sont comme des rĂȘves elles meurent seulement le jour oĂč on les abandonne. Tu es parti, mais tu habites ce que je suis devenue⊠Et je garde au fond de mon cĆur lâespĂ©rance de tes bras dans notre ultime rencontre. Dâautres poĂšmes portent ce mĂȘme message de transcendance. Ils peuvent ĂȘtre lus dans le sens premier pour ceux dâentre vous qui ont la foi chrĂ©tienne, ou dans un sens plus mĂ©taphorique pour les autres. Le souvenir, Doris Lussier Un ĂȘtre humain qui sâĂ©teint, ce nâest pas un mortel qui finit. Câest un immortel qui commence. Câest pourquoi en allant confier oĂč il dormira doucement Ă cotĂ© des siens,en attendant que jâaille lây rejoindre,je ne lui dis pas adieu, je lui dis Ă bientĂŽt. Car la douleur qui me serre le cĆur raffermit, Ă chacun de ses battements,ma certitude quâil est impossible dâautant aimer un ĂȘtre et de le perdre pour toujours. Ceux que nous avons aimĂ©s et que nous avons perdus ne sont plus oĂč ils Ă©taient,mais ils sont toujours et partout oĂč nous sommes. Cela sâappelle dâun beau mot plein de poĂ©sie et de tendresse le souvenir. Tu es vivant, AndrĂ© SĂšve Tu es vivant Tu ne parles plus mais tu es vivant. Tu ne bouges plus mais tu es vivant. Tu ne souris plus mais en arriĂšre de tes yeux tu me regardes. De trĂšs loin ? Peut-ĂȘtre de trĂšs prĂšs, je ne sais rien de ces distances. Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi. Tu es en Dieu. Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sĂ»rement ce que tu voulais et ce que je veux pour toi. Je le crois. Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul lien avec donne-moi de croire Ă ta victoire sur la mort. Celui que jâaime veut entrer dans ta joie. Sâil nâest pas prĂȘt, je te prie pour lui. AchĂšve sa prĂ©paration. Pardonne-lui comme tu sais pardonner. Aide-moi Ă vivre sans sa voix, sans ses yeux, Que je ne le déçoive pas maintenant quâil va me voir vivre et mâattendre Vous souhaitez lire dâautres textes recevez gratuitement par email notre recueil des plus beaux textes Ă lire lors des obsĂšques et pour vous accompagner dans le deuil. Ce que câest que la mort, Victor Hugo Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. voit ce que je vois et ce que vous voyez ;On est lâhomme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche dâoublier le bas, la fin, lâĂ©cueil,La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ;Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme vit, usant ses jours Ă se remplir dâorgueil ;On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? Câest la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, nouĂ© des mille noeuds funĂšbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelquâun dans lâinfiniQui chante, et par quelquâun on sent quâon est bĂ©ni,Sans voir la main dâoĂč tombe Ă notre Ăąme mĂ©chanteLâamour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. De nombreux autres textes sont Ă dĂ©couvrir sur le blog Une Rose Blanche. Photo de lâarticle Artsy VibesLetrain de la vie de Jean dâOrmesson, un texte puissant sur le sens de lâexistence. Ă mĂ©diter ! Jean dâOrmesson emploie une magnifique mĂ©taphore pour rĂ©sumer la vie : un train Ă bord duquel nous montons, mais dont nous ignorons la destination.
Savie de soldat sur le front de l'Est, les débuts triomphants, l'esprit de corps, l'ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misÚre. Et
Tout le monde connait le merveilleux poĂšme de Jean dâOrmesson, le Train de la Vie, qui relate un voyage de la naissance Ă la mort et qui rappelle les essentiels de lâexistence. Cette version est particuliĂšrement Ă©mouvante et vous apportera, jâen suis sĂ»re, de belles pensĂ©es et de beaux souvenirs⊠Je vous mets Ă©galement le texte original de ce poĂšme, et nâhĂ©sitez pas Ă le partager avec les personnes qui sont Ă bord de votre train⊠A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos on croit quâils voyageront toujours avec Ă une station, nos parents descendront du train,nous laissant seuls continuer le voyageâŠAu fur et Ă mesure que le temps passe,dâautres personnes montent dans le train. Et ils seront importants notre fratrie, amis, enfants,mĂȘme lâamour de notre dĂ©missionneront mĂȘme lâamour de notre vieet laisseront un vide plus ou moins seront si discretsquâon ne rĂ©alisera pas quâils ont quittĂ© leurs voyage en train sera plein de joies, de peines, dâattentes,de bonjours, dâau-revoir et dâ succĂšs est dâavoir de bonnes relations avec tous les passagerspourvu quâon donne le meilleur de ne sait pas Ă quelle station nous vivons heureux, aimons et pardonnons !Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyageâŠSoyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage merci dâĂȘtre un des passagers de mon si je dois descendre Ă la prochaine station,je suis content dâavoir fait un bout de chemin avec vous !Je veux dire Ă chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie dâĂȘtre dans ma vie et de voyager dans mon train. » Jean DâOrmesson Xk1wAX.