ï»żUnpetit garçon nous raconte la vie de son arriĂšre-grand-pĂšre en parcourant son jardin paysager. Car si la mĂ©moire fait dĂ©faut Ă son aĂŻeul tant aimĂ©, les buis qu'il taille admirablement â ce jardinier est un vĂ©ritable artiste ! â la ressuscitent magnifiquement. Oui, toutes les sculptures vĂ©gĂ©tales extraordinaires rĂ©alisĂ©es par ce vieillard extravagant reprĂ©sentent sa vie
Paul RĂ©tif, auteur de Louisfert Loire-Atlantique, prĂ©sente un nouvel ouvrage Ă la mĂ©moire de son grand-pĂšre. Il y dĂ©peint la campagne castelbriantaise du siĂšcle dernier. Par LĂ©o Gautret PubliĂ© le 6 Juin 22 Ă 1058 L'Ăclaireur de ChĂąteaubriant Paul RĂ©tif, auteur de Louisfert Loire-Atlantique, prĂ©sente un nouvel ouvrage Ă la mĂ©moire de son grand-pĂšre ©LâĂclaireur de ChĂąteaubriantPassionnĂ© dâhistoire et de patrimoine, Paul RĂ©tif vient dâĂ©diter son deuxiĂšme ouvrage, MĂ©moires dâun fils et petit-fils de paysan Haut Breton. Lâauteur local y dĂ©roule le fil de la vie de son grand-pĂšre paternel et de sa famille, Ă Louisfert Loire-Atlantique, des annĂ©es 1950 Ă la fin du siĂšcle dernier. Jâai Ă©crit ces lignes, Ă la mĂ©moire de mon grand-pĂšre Henri RĂ©tif, que jâai mieux connu que mon pĂšre. Fils et petit-fils de paysan, jâai grandi dans une famille de paysans. Les annĂ©es de mon enfance Ă la ferme ont imprimĂ© en moi des images fortes et vivaces que jâaie eu envie de faire connaĂźtre, pour que les nouvelles gĂ©nĂ©rations transmettent ce que nous, gamins des annĂ©es 1950 avons vĂ©cu. Il a suffi seulement dâun demi-siĂšcle pour enregistrer de profonds bouleversements. » Les gamins des annĂ©es 1950 »Le LocfĂ©riens de 70 ans sâest replongĂ© dans les notes griffonnĂ©es tout au long de sa vie pour reconstituer ce rĂ©cit familial, en gardant tout du long son grand-pĂšre comme fil rouge. Câest un peu ce quâon a vĂ©cu nous, les gamins des annĂ©es 1950 dans les petites fermes, sans voiture, sans tĂ©lĂ©phone ni dâeau courante. AĂźnĂ© de cette famille de six enfants, Paul RĂ©tif y Ă©voque son existence, dans la fermette de la NoĂ«, oĂč il dut Ă©pauler sa mĂšre dĂšs lâĂąge de 14 ans Ă cause de la maladie puis du dĂ©cĂšs de son pĂšre. Le garçon venait tout juste dâobtenir son certificat dâĂ©tudes. Il vivait alors sous le mĂȘme toit que son grand-pĂšre paternel, Henri RĂ©tif, rescapĂ© de la Grande Guerre. Jâai retrouvĂ© tout son parcours de guerre Verdun, le Chemin des Dames⊠il Ă©tait lui aussi paysan. » Il apparaĂźt dâailleurs sur la couverture en tenue y dĂ©peint une autre Ă©poque, oĂč le pouls de la campagne Ă©tait rythmĂ© par le rythme du soleil et des saisons. Sauvegarder ce quâon a vĂ©cu »Le parcours de son oncle devenu moine capucin en 1957, missionnaire en Ăthiopie jusquâen 1981, fait aussi lâobjet de nombreuses pages, tout comme sa scolaritĂ© Ă lâĂ©cole dâIssĂ©. Jây raconte la vie de ma famille, de mes ancĂȘtres et des habitants de lâĂ©poque. Câest sauvegarder ce quâon a vĂ©cu. CâĂ©tait un besoin de raconter, mĂȘme mes sĆurs ne sont pas au courant de tout. Une dĂ©marche que Paul RĂ©tif avait dĂ©jĂ entamĂ©e en publiant Louisfert dans lâhistoire de la Bretagne en en ce moment sur ActuCe livre de plus de 400 pages est disponible dans des commerces de Louisfert, Erbray, IssĂ©, Saint-Vincent-des-Landes, Saint-Aubin-des-ChĂąteaux et Ă ChĂąteaubriant Ă la librairie La liste de mes envies au prix de 22 âŹ.Contact Paul RĂ©tif La NoĂ« 44110 Louisfert. 02 40 81 01 51 ou [email protected] Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Ăclaireur de ChĂąteaubriant dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
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RĂ©digĂ© par Alan Ă 11h le 11 novembre 2017 A la mĂ©moire d'Allen Latter, mon arriĂšre-grand-pĂšre, mort pour la libertĂ© en France il y a 100 ans le 5 avril 1917 pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Allen Latter est nĂ© en 1880 Ă Croydon dans le Surrey et il a deux enfants et il a Ă©tĂ© pĂątissiĂšre. En 1916 il a Ă©tĂ© neccesaire de mobiliser des 'hommes plus ĂągĂ©s donc il a Ă©tĂ© envoyĂ© au Front ĂągĂ© de 36 avec le 12e Bataillon de l'East Surrey Regiment. Jusque avant le debut de la bataille d'Arras le 5 avril 1917 il a Ă©tĂ© de patrouille le long des tranchĂ©es avec trois camrades quand tout les quatre ont Ă©tĂ© fusillĂ©s par les Allemands. Ils ont enterrĂ© Ă la cimetiĂšre militaire Dickebusch en Belgique oĂč le Commonwealth War Graves Commission entretient les pierre tombales. Pierre tombale d'Allen Latter de l'East Surrey Regiment CimetiĂšre Militaire de Dickebusch, 5 km au sud-ouest d'Ypres Photo prise par mon cousin amĂ©ricain lors de sa visite en Europe cette annĂ©e
Commede nombreux autres, parfois volontaires, souvent enrĂŽlĂ©s de force, mon grand pĂšre sâest battu pour une cause quâil pensait en rapport avec celle de son terroir. Il sâest battu contre un ennemi quâil distinguait du colon. Sur le champ de bataille son souci restait de prouver sa bravoure et de pouvoir un jour retrouver la famille qui lâattendait sur sa terre natale.
Petits passages et anecdotes sur le mĂ©moire de mon grand-pĂšre Francisque, Jean, Joseph RICHARD nĂ© le 12 Octobre 1908 au Mansâ Ă©pisode 1 â En la nuit du 12 octobre 1908, vers les trois heures du matin, au numĂ©ro 110 du boulevard de la RĂ©publique, dans une piĂšce unique donnant sur une cour intĂ©rieure grossiĂšrement pavĂ©e Ă la clartĂ© jaunĂątre et prĂ©caire dâune lampe Ă pĂ©trole fumeuse et nausĂ©abonde, naissait, du ventre de Marie Mathieu nĂ©e RAGEOT, un gros bĂ©bĂ© hurlant que la sage-femme remit sans mĂ©nagement dans le tablier tendu par une voisine bĂ©nĂ©vole, Mme NICOLLE. Quand lâeffervescence fut calmĂ©e, les bassins vidĂ©s dans la rigole qui coulait devant la porte, la mĂšche de la lampe mouchĂ©e, lâeau Ă©pongĂ©e sur le carreau et la mĂšre enfin apaisĂ©e sur le lit de fer retapĂ© Ă la hĂąte, on reprit, afin dâen finir une bonne fois pour toutes, la vieille discussion sur les prĂ©noms Ă donner Ă lâenfant. Lâappellerait-on Julien, comme le grand-pĂšre maternel mort depuis une quinzaine dâannĂ©es ou Francisque comme cet homme Ă©mu et maladroit qui ne savait guĂšre quelle attitude adopter devant ce miracle dâune naissance qui lâintronisait pĂšre de famille, ou bien Alfred comme le cousin riche et Ă©ventuellement tutĂ©laire. Finalement ce fut sous les vocables de Francisque bien prĂ©ciser Francisque, Julien MATHIEU que le lendemain, sur les registres dâĂ©tat-civil de la Mairie du Mans Sarthe on inscrivit, il y a soixante-dix ans, celui qui Ă©crit ces lignes. Mais, trĂšs tĂŽt, pour me diffĂ©rencier de mon pĂšre quâon appelait dâailleurs communĂ©ment Franci, je devins Julien Mathieu. Cette intervention de prĂ©noms lĂ©gaux allait, plus tard, me valoir quelques mĂ©comptes dans mes rapports avec les diverses administrations auxquelles jâaurais Ă faire au cours de ma vie de citoyen. Pour lâheure, choyĂ© plus que de convenance par une mĂšre toujours inquiĂšte et une grande mĂšre maternelle certes plus cohĂ©rente dans les diagnostics dont elle sanctionnait mes colĂšres affamĂ©es ou mes apathies repues, je poussais, jeune plante vivace, Ă cause ou en dĂ©pit dâexcĂšs de soins et dâune Ă©touffante tendresse. Jâai retrouvĂ© dans mes archives familiales un ticket de pesĂ©e indiquant quâĂ cinq mois et demi, mon poids atteignait 7 kilos 200, ce qui nâĂ©tait pas si mal et dĂ©notait chez le sujet, une robuste santĂ©. NĂ©anmoins la moindre montĂ©e de tempĂ©rature, la plus lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration du pouls que mon pĂšre, qui avait Ă©tĂ© infirmier durant son service en AlgĂ©rie, tĂątait au jugĂ©, les yeux au plafond, crĂ©ait dans la maisonnĂ©e, une dĂ©risoire panique. On ne lĂ©sinait pas sur les symptĂŽmes ; câĂ©tait la mĂ©ningite, le croup, la pneumonie quâon envisageait dâabord comme affection possible, sinon probable. Quand il Ă©tait lĂ , mon pĂšre courait Place de lâEperon chez le docteur Mordret qui mâavait pris en charge puis chez lâherboriste Mainguait, de la rue Nationale que ma grand-mĂšre sâentĂȘtait Ă appeler la rue Basse. Le mĂ©decin affirmait que je nâavais rien quâun gros rhume ou quâune petite indigestion et rĂ©digeait une ordonnance anodine. Le Mans â Place de lâEperon Quinze mois aprĂšs moi, me naissait une petite sĆur quâon prĂ©nomma Madeleine ; mais ma mĂšre avait dĂ©pensĂ© pour moi tant dâamour exclusif que ma sĆur fut toujours un peu lĂ©sĂ©e de tendresse. Elle avait un bon fond et nâen fut pas jalouse. Madeleine eut, durant les quarante annĂ©es quâelle vĂ©cut, une existence effacĂ©e. Le monde nâĂ©tait pas Ă sa mesure. Elle nây Ă©tait pas destinĂ©e. A vingt et un an, contre le grĂ© de notre mĂšre, elle entra au noviciat des franciscaines en la communautĂ© des ChĂątelets » prĂšs de Saint Brieuc. AprĂšs six mois, elle en revenait. Sa santĂ©, dĂ©jĂ fragile ne lui permettait pas de suivre la rĂšgle. Par la suite, elle contracta une sorte de mal de Pott aggravĂ© dâune hypertension incurable qui la traĂźna dâhĂŽpital en hĂŽpital, de maison de repos en centre hospitalier, jusquâĂ sa mort qui nous dĂ©sespĂ©ra longuement, ma mĂšre et moi. Je nâavais pas trois ans quand enfin, mes parents purent quitter le pauvre rez-de-chaussĂ©e oĂč jâĂ©tais nĂ© pour un logement plus dĂ©cent sis dans le quartier de la Gare. Les cinq que nous Ă©tions sây sentirait moins Ă lâĂ©troit. Il Ă©tait dâun aspect plus convenable. Ses abords avec, en face, bordĂ©e dâun long mur de pierre, une grande propriĂ©tĂ© oĂč dĂ©passaient des arbres imposants, Ă©taient plus salubres que la courĂ©e » qui mâavait vu naĂźtre. Mon pĂšre Ă©tait Ă vingt petites minutes du dĂ©pĂŽt des machines, son lieu de travail et ma grand-mĂšre, pas beaucoup plus loin de la vieille Ă©glise de la couture quâelle allait frĂ©quenter avec beaucoup de fidĂ©litĂ©. Le Mans â Eglise de la Couture SituĂ©e entre deux voies Ă forte dĂ©clivitĂ©, les rues de Bel-Air et de Wagram qui descendaient de lâavenue Thier vers le Bourg-BelĂ©, la rue de Navarin oĂč nous allions habiter durant une douzaine dâannĂ©es comptait, en sa premiĂšre partie lâautre se terminant de trois Ă quatre cents mĂštres plus loin sur la rue de Fleurus une quinzaine de numĂ©ros tous impairs. Notre logement qui portait le chiffre 9 Ă©tait, parmi dâautres Ă peu prĂšs semblables une de ces constructions locales quasi centenaires dĂ©nommĂ©es maisons mancelles. Au rez-de-chaussĂ©e, sur une cave Ă vasistas oĂč lâon entreposait le charbon et oĂč bricolait notre pĂšre, Ă©tait deux piĂšces. Lâune donnait sur la rue. Mes parents y couchaient dans des meubles modern-style achetĂ©s Ă crĂ©dit chez Dufayel. Au-dessus dâun crucifix au bĂ©nitier toujours vide pendait un Ă©trange tableau dans son cadre tarabiscotĂ© reprĂ©sentant une petite fille Ă la mode du troisiĂšme Empire. Un large accro crevait la toile Ă lâun de ses angles. Je nâai jamais su les origines de cette peinture dont, au surplus, nul dâentre nous ne se souciait. La deuxiĂšme piĂšce oĂč menait un corridor desservant lâentrĂ©e du logis, donnait dâautre part sur un jardin potager, on y venait par un perron Ă©gayĂ© des branches noueuses dâune odorante glycine. Dix marches de pierre usĂ©e permettaient dâaccĂ©der Ă une courette coiffĂ©e de vigne vierge, des moineaux piailleurs sây Ă©battaient aux beaux jours ; au fond du jardin trĂŽnaient » les cabinets, Ă©dicule campagnard qui chaque annĂ©e un curage dont le relent affectait toute une partie de la journĂ©e, lâentourage ; mais cette opĂ©ration sanitaire constituait pour nous, les gosses, une Ă©tonnante distraction. Le matin, attelĂ©e de deux chevaux placides, une machine Ă vapeur avec son lourd volant de fonte sa bielle aux mouvements presque humains, son piston au joli bruit de soie froissĂ©e et ses deux petites boules rĂ©gulatrices qui tournaient en sâĂ©cartant, se rangeait devant chez nous ; elle Ă©tait accompagnĂ©e du rĂ©servoir Ă vidange. EnclenchĂ©es Ă la base de lâĂ©norme tonne, des tuyaux enclavĂ©s lâun dans lâautre, formaient un long boa qui, par le corridor, la cuisine, le jardin, allait plonger sa gueule aspirante dans la fosse. Le mĂ©canicien avait mis en marche la pompe Ă vapeur et la puante opĂ©ration durait toute la matinĂ©e cependant que le servants, assis au bord du trottoir, mangeaient tranquillement et sans dĂ©goĂ»t leur casse-croĂ»te matinal ce qui nous Ă©tonnait bien peu.
Jai, depuis, perdu mon grand-pĂšre et je voulais regoĂ»ter au football en mĂ©moire de cette passion quâil mâa transmise. Jâimagine bien quâil aurait eu quelques inquiĂ©tudes Ă me voir endosser la tenue dâarbitre. Car, Ă proprement parler, il faut une vraie carapace pour prendre le sifflet et oser arbitrer un match
Accueil Hauts-de-France Cambrai Le Busignois James DiĂ©val a entrepris de collecter des tĂ©moignages autour dâĂ©vĂ©nements survenus en aoĂ»t 1944. Ceci pour laver lâhonneur de son grand-pĂšre, rĂ©sistant accusĂ© dâavoir causĂ© la dĂ©portation de dix personnes aprĂšs avoir abattu un soldat allemand. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă partir de 1⏠à notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1⏠Vous ĂȘtes dĂ©jĂ abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 12h36 Livres Video RentrĂ©e littĂ©raire poids lourds, premiers romans, auteurs rĂ©gionaux, notre sĂ©lection 12h34 Arrageois - Ternois ArrĂȘtĂ© alors quâil roulait Ă 175 km/h au lieu de 90 ! 12h26 France Gendarmes blessĂ©s en intervention un suspect britannique, vu sur Netflix, en fuite 12h19 TV - Streaming Beverly Hills» Joe E. Tata est mort, les Ă©mouvantes rĂ©actions des autres acteurs 11h15 Dunkerque Dunkerque un enfant sauvĂ© de la noyade Toute l'info en continu >
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Honneurmon défunt pÚre, mon pÚre tuteur, ma mÚre, ma femme et toute ma famille petits et grands; Mes professeurs; Mes amis. 1. Avant de développer ce rapport de stage, je tiens à remercier un certain nombre de personnes qui m'ont aidé durant ce stage d'un mois. Je tiens à remercier tout particuliÚrement Mr Ahmed ALLAOUI, Directeur Régional de l'ONE Marrakech
AndrĂ©, mon grand-pĂšre, le pĂšre de ma mĂšre. Un jour pas si lointain, ma mĂšre sâest penchĂ©e pour la premiĂšre fois de sa vie par Ă©crit sur ses souvenirs dâenfance avec son pĂšre. Cela a donnĂ© un long texte touchant et dĂ©taillĂ© sur leur vie ouvriĂšre dans le Rueil-Malmaison des annĂ©es 50/60. CâĂ©tait important pour elle de se souvenir car AndrĂ© est dĂ©cĂ©dĂ© Ă lâĂąge de 33 ans. Elle en avait 11. Elle mâa confiĂ© ce texte avec une boĂźte de photos dâarchives, et je me suis lancĂ©e dans la mise en page dâun petit recueil de 20 pages avec lâaide de ma prĂ©cieuse amie Marion Kueny et sous lâĆil attentif et discret de mon frĂšre. Jây ai ajoutĂ© quelques illustrations et un petit texte moi aussi. Aujourdâhui le souvenir dâAndrĂ© Ă travers les yeux de sa fille repose aussi sur ce joli papier mat et grĂące Ă elle, nous pouvons lui redonner vie quand nous en avons envie. Il paraĂźt dâailleurs que jâai son regard et cela me rend heureuse et fiĂšre. Ă la mĂ©moire dâAndrĂ© Brisset, mon grand-pĂšre.
Discourspour lâenterrement de son grand-pĂšre : la ronde de nos souvenirs communs. Alors je te promets solennellement que je vais chĂ©rir pour toujours tous ces souvenirs merveilleux partagĂ©s Ă tes cĂŽtĂ©s. Quâils sont Ă jamais
Fonds Pierre Ribot. MĂ©moire de mon pĂšre vieux page 1 1731, MĂMOIRE DE MON PĂRE VIEUX ou les derniĂšres volontĂ©s dâun homme de Clavans en 1731 Archives Fonds Pierre Ribot, Clavans Transcription Xavier Gonord Graphie originale respectĂ©e. Autres archives du Fond Pierre Ribot La noblesse Uissane fĂȘte une naissance Ă Bourg-dâOisans Inventaire de 1686 1731 mĂ©moire de mon pĂšre vieux Etat ou memoire que mon pere vieux mâa fait escrire comme il veut que nous nous comportions pandant lâanĂ©e de son desces en premier lieu il faut bailler 6 livres pour lâautel de Saint Roc il faut preparer des chandeles et avoir soin de les faire benir au paravant que sâen servir â Il veut estre porte par quatre de ses fileuls savoir Pierre Dusser feu Jan, Pierre Dusser feu Pierre, Pierre Eymar, Pierre Dusser feu Barthelemy et a defaut dâun dâeux Etienne Chabonnel et aux autres de ses fileuls et fileules qui assisteront volontairement il faut leur bailler a chacun une chandele et deux liars chachun pour faire dire deux estasions chacun a ceux qui voudront prandre les deux liards.â Et quand a lâannonce acoutumee qui se fait dâancienne coutume comme ausy [celle] des pretres sy nous en voulons plus que monsieur le cure il le laisse a notre discretion et volontĂ©.â Et comme ce net pas giere la coutume de cuire des feues au bout de la nouvene il veut que nous donnions dinner a douze pauvres.â Et pandant lâannee du deces il veut que les fetes et dimanches nous donnions du moins diner a trois pauvre â Fonds Pierre Ribot, MĂ©moire de mon pĂšre vieux P. 2 Comme ausy sy monsieur le cure veut dire le deprofondis et lâoraison apres lâestatition ordinaire pandant lâanee du desces nous leur baillerons au bout de lâan pour retribution un cartal fromant et sâil veut continuer la seconde anĂ©e les susdites estations comme lâannĂ©e du deces nous luy baillerons pour retribution un cartal fromant et un cartal segle que sâil trouve pas la retribution sufisante [si non] il veut que nous le vandions et le donnions au pauvres.â Et sâil fait les susdites estations [ci]-desus et dit[tes] il veut au bout de la seconde annĂ©e que nous fassions chanter lâoffice et la messe et donnions dinner Ă 12 pauvres â il a Ă©tĂ© omis quâaprĂšs lâenteremant, nous donnions le repas a fileuls et fileules ayant fait signĂ© le present memoire par son commandemant quâil mâa dite mot et mot fait ce 26 avril 1731 j. Ribot Ă Laurent Il veut ausy que nous tenions une chandele sur le dernier banc ou il avait a coutumes de se mestre et que nous ayons soin de lâalumer Ă toutes les messes que nous assisterons ou les autres de la chandele acoutume de lâofrande. Au verso mĂ©moire de mon pĂšre vieux comme il veut que nous nous comportions padant lâannĂ©e de son dĂ©cĂšs. Si vous avez trouvĂ© une faute dâorthographe, une erreur ou si vous souhaitez ajouter une prĂ©cision, veuillez nous en informer en sĂ©lectionnant le texte en question et en appuyant sur les touches [Ctrl] + [EntrĂ©e] . Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© dans ARCHIVES, CHRONIQUE, TĂMOIGNAGE, TEXTE, VILLAGE, avec comme mots-clĂ©s archives, Clavans, oisans, ribot, testament, Texte. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
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à la mémoire de mon grand pÚre